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vendredi 4 novembre 2016

Suite à plusieurs demandes je vais vous partager mes récits de voyages et quelques belles journées de pêches de ces dernières années.






Pour ce premier flashback je vais vous emmener sur des rivières limpides, ou tout du moins une rivière, coulent dans un paysage magnifique cette petite résurgence de quelques kilomètres nous à permit de pêcher durant notre séjour. Des ombres, avec de très gros spécimen, et des truites fario en grande quantité dans une eau limpide, le rêve pour pêcher en nymphe à vue.


Croatie


En cette fin de mai 2013, avec un ami nous prenons la route sous un temps gris et menaçant, les rivières de France sont haute, les rivières en Italie sont haute, en Slovenie aussi. Nous arrivons à la frontière de la Slovénie à la Croatie, la barrière Slovène est levé et personne dans la cabine. Côté Croate c'est la même, ont hésite quand même à s’arrêter, mais mon pote décide de passer sans s’arrêter, c'est alors que nous entendons un mec crier en faisant des grands gestes. On fait marche arrière et le mec gueule comme un putois et nous sommes à la limite d'exploser de rire car nous comprenons rien de ce qu'il dit, quand il s'est aperçu que l'on comprenait rien il nous a demandé les papiers. Il est parti et n'est revenu qu'au bout de 30 minutes pour nous dire que ça nous coûtera 80 euros d'amende pour ne pas s’être arrêter, et une fouille du véhicule qui prendra un bonne vingtaine minutes.  Et les rivière Croate dans tous ça ? bah c'est la même. On avait prévu de pêcher les rivières autour de Brod Na Kupi, j'avais, au cas où et j'ai bien fait, repéré et noté d'autres rivières de Croatie que j'avais trouvé grâce à internet. Nous descendons vers le sud en espérant trouver une rivière en ordre, après plusieurs rivières elles aussi trop haute nous trouvons deux rivières pêchable, dont l'une dû fait que ce soit une résurgence est limpide, bingo on va pouvoir pêcher.
j'avais trouvé ces rivières au hasard de mes recherches, pas d'info sur la pêche. Sur place en discutant avec un barman, il nous raconte qu'un Français était là quelques semaines plus tôt et à sortie un ombre de 55 cm juste en bas du pont, mais il ne sait pas ce qu'il y à sur la petite résurgence.
En allant chercher nos permis nous rencontrons le président de l'APP, étonné et heureux de voir des étranger venir pêcher jusqu' ici il nous indique un petit secteur quasiment pas pêché qui est son coin préféré en signe de bienvenu.
Permis de pêche en poche nous nous dirigeons sans plus attendre sur cette résurgence.



Des petites fario ce n'est pas ce qu'il manque, mais pas un seul poisson de plus de 40 cm en vue.



Nous parcourons pas mal de kilomètres vers l'aval et trouvons un seul ombre d'un bon 40 cm.
Le lendemain, plus en aval, on tombe sur une forte population d'ombres de toutes les tailles sauf entre 40 et 50 cm qui sont peu présent, mais il est étonnant de voir autant d'ombres de 50 +
Nous enchaînons les ombres et quelques truites qui sont présentent elles aussi en nombres mais bien plus méfiante.


52 cm pour le premier gros ombre. Un pêcheur local était là et de ce que j'ai pu comprendre était étonné de me voir sortir un gros ombre. J'ai vite compris pourquoi en voyant son matériel, bas de ligne en 25 centièmes avec d'énorme noyé, un gros plomb en bas le tout monté sur un lancé. 
Au soir nous tombons sur un contrôle de police, c'est parti pour 15 minutes de fouilles du camion.




Pour ce troisième jours on décide de pêcher le secteur de la veille, il y à plusieurs gros ombres que l'on à vue sans parvenir à les faire mordre dont certains dépasse allègrement les 55 cm. 
en milieux de matinée je retrouve mon pote qui est sur un ombre et le sort devant moi, nous avons du faire 20 poissons à nous deux, il me raconte avoir passé une bonne heure sur un très gros ombre jusqu’au moment ou l'ombre a décidé de se placer plus en amont sur un spot très difficile à attaquer. Il me propose de le pêcher. Le coup est difficile, le poisson se tien en aval de moi à 7-8 mètres en plein milieu de la rivière, je suis sur la berge entre deux arbres, le seul moyen est un lancé roulé. Il y à plus de deux mètres d'eau et j'ai peu de place pour poser la nymphe très en amont. Je choisi une nymphe pas trop lourde, premier lancé je suis dans l'axe mais pas assez en amont, je laisse la dérive se faire puis je vois l'ombre décoller du fond, il monte, et monte, j'ai du mal à me retenir de ferrer. Après qu'il soit monté d'un bon mètre je le vois prendre la nymphe, je ferre très fort sur un geste très long pour tendre la ligne, je sens le poids du poisson juste sur la fin du geste, mais il est pendu. Après un gros combat c'est un ombre très costaud qui finit dans l’épuisette


54 cm pour cette ombre de rêve.




Je suis sur un petit nuage, deux ombres de plus de 50 cm en nymphe à vue en deux jours, que demander de mieux. 
L'après-midi se passe, quelques ombres et truites en plus, quand je tombe sur un gros ombre à quelques mètres de moi impossible à voir à moins de 3 mètres. J'arbalète ma nymphe, plusieurs fois, je passe plusieurs nymphe, et c'est toujours refusé. Un passage avec une légère animation et l'ombre prend directement. Placé derrière lui j'avais du mal à l'estimer, une évidence qu'il passait les 45 cm mais quand j'ai vu qu'il faisait son 55 cm je n'en revenais pas.  



De longue minute se passe avant de mettre cette ombre de 56 cm au fond du filet.



quelle journée, je suis pas près de redescendre de mon nuage. 
le lendemain matin c'est avec le sourire que nous prenons le chemin de la rivière, nous sommes un peu plus en aval encore, toujours autant de poissons mais pas de gros ombre en vue, quand en milieux de matinée je tombe sur une grosse fario, tiens je les avait oublié. Un poisson d'un bon 55 est en train de nympher devant moi, premier passage et la belle se saisie de ma nymphe, après quelques coups de tête la truite part dans un rush phénoménal et arrive sur la berge d'en face en un clin d’œil, elle me fera fausse route parmi les gros bloc de roches.  
la matinée passe et nous décidons de retourner là où on était la veille tenter les gros ombres, et oui, il y a encore plusieurs sujet de 50+ que l'on à pas touché, dont un qui doit avoisiner les 60 cm. D’ailleurs je tombe sur cette énorme ombre, je le fait monter sur ma nymphe, mais j'ai ferré trop tôt, je passe une bonne heure sans succès. Je remonte pour le laisser tranquille avant de le retenter. En sortie de courant je devine à travers  une surface très remué trois grosse caudale orange, de longue minutes et de nombreux passages pour trouver la nymphe qui descend bien dans ce courant, une longue tiré assez lente pour obliger l'ombre à monter pour ce saisir de la nymphe, c'est le seul moyen pour me permettre de deviner qu'un ombre s'est saisie de ma nymphe. Il me semble avoir vue un ombre monter, je ferre et c'est pendu, le poisson tiens bien le fond dans ce courant, et longe plusieurs gros blocs de pierre, je sens le fil frotter un peu mais il tiendra bon car l'ombre et dans l’épuisette. 53 cm à la mesure.





Les jours suivants truites et ombres seront de la partie, quelques beaux ombres dans les 40 cm, mais pas de grosses truites. 
Chaque fois que je croise un local, j'ai le droit à une bonne poignée de main et à des félicitation, 4 ombres de plus de 50 cm font vite le tour dans cette petite ville nous avons même le droit à la visite des policier nous regardant pêcher. Mon pote décrocha un 50 + devant eux. Au soir en partant trouver un endroit pour dormir nous tombons sur les deux flics qui nous arrête, et commence à fouiller le camion, une boite de dafalgan, et les pochettes de dubbing retiennent leurs attention, difficile de leur faire comprendre que les dafalgan sont autorisé en France et que les pochettes de dubbing ne sont pas une nouvelle drogue mais des poils de lièvre pour la confection des mouches. Au bout de 30-40 minutes à nous demander au moins 20 fois si on avait de la drogue sur nous ils nous laissent enfin partir.




Pour notre dernier jour en terre Croate mon pote fini par sortir un ombre de 50 cm après en avoir perdu plusieurs, je décrocherais le très gros ombre qu'on avait estimé à 58-59. 







Il est temps pour nous de reprendre la route, laissant derrière nous cette magnifique résurgence inconnu, sauf pour les pêcheurs du coin. La route sera longue, la tête pleins de souvenir nous ferons passer le temps.
 Sur le trajet nous nous arrêtons visiter un village bordé de plusieurs cascades.  



Et comme si on avait pas assez vue les force de l'ordre, en s’arrêtant à la frontière pour demander à une policière où l'on peux faire l’échange de monnaie elle décide avec son collègue de fouiller notre véhicule en nous demandant si on a de la drogue avec nous. Décidément ils n'aiment pas les jeunes en fourgon. 






La résurgence










A bientôt 


Marc 

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