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vendredi 18 novembre 2016



Début septembre, je contacte mon pote Jérôme pour lui dire que je serai sur Paris le week-end du 12 novembre. Il m'annonce qu'il part pour les Pays-Bas avec deux de ses amis : Antoine, et Thomas. Il me propose de faire parti du voyage. C'est avec joie que j'accepte.
Arrivé sur Paris en fin de soirée, je retrouve Jérôme à son appart. Thomas et Antoine arrivent peu de temps après. L'ambiance est très bonne, et pour cause, ça parle de pêche.
Nous prenons la route de nuit vers la Hollande pour arriver sur le premier spot au levé du jour. 6h de route à parler de pêche, de montages, d'anecdotes ... il n'y à rien de mieux pour ne pas voir le trajet passer.
Antoine a déjà été pêcher ces eaux quelques années plus tôt, ce qui nous permet d'être en action de pêche dès notre arrivée.


Voilà que nos streamers goûtent à peine aux eaux Hollandaises que Thomas est déjà pendu à un brochet, un 65 bien gras. On peigne le secteur quand je vois un remous derrière mon streamer. En insistant un peu, c'est un sifflet qui sera mon premier poisson pour ce séjour.
Les températures froides ont bien calmé les poissons, mais juste avant de changer de secteur, Thomas décroche un brochet du même gabarit que son premier. Je prends mon reflex pour faire quelques photos mais mon appareil était resté allumé et m'a fait une série de clichés dans le sac. La batterie s'est complètement déchargée, et bien sûr, pour ce week-end de trois jours je n'ai pas voulu prendre la seconde batterie ni le chargeur.


Sur le deuxième secteur, c'est encore Thomas qui touche un poisson qui lui fera fausse route. Dommage ! Il passé les 70 cm. Jérôme, qui pêche la berge opposée de Thomas, pique son premier bec d'environ 70 cm.


Antoine loupe certainement le même brochet que Thomas, et moi j'ai touché... le fond à deux reprises.
Dans l'ensemble, c'est plutôt calme alors nous partons en ville dans un magasin de pêche pour avoir quelques infos. C'est non sans mal que nous y parviendrons. Entre les routes qui ressemblent à des pistes cyclables et des ponts qui sont interdits aux voitures, nous arrivons quand même à bon port.
Après avoir récupéré quelques infos sur les spots au magasin Fly and Spin, nous prenons la route ou plutôt la piste cyclable. La route est à notre gauche, espacée par une bande enherbée. Nous nous sentons un peu seul de voir les voitures rouler juste à côté, mais bon, ça nous fait bien marrer.
Si vous avez l'occasion passer au magasin, ce sont des mecs supers qui sauront vous aiguiller.


Nouveau secteur, nouvel espoir.
Antoine sort un broc dès le début, ça s'en bon ! Quelques minutes plus tard, alors que je vois mon streamer apparaître du fond, un gros brochet sort de la bordure à quelques mètres de mes pieds et engouffre mon streamer trois mètres devant moi. Ayant peur de casser la canne au ferrage, j'ai ferré comme une merde. Le broc à peine piqué, se décroche au premier coup de tête. C'était un poisson bien costaud avec une grosse tête. Je suis fou d'avoir loupé ce poisson. J'insiste un peu sur la zone quand je vois ma soie se tendre avec une légère sensation de blocage, je ferre à la soie, et cette fois-ci c'est au bout. Le brochet monte rapidement en surface, c'est le même. Les eaux froides ont calmé l'activité des brochets mais aussi leurs combativité. Jérôme viendra quand même me prêter main forte pour le sortir de l'eau.


C'est un 90 bien gras qui me donne le sourire.



Sur la fin de journée, dans un canal peu profond avec beaucoup d'herbiers en bordure, Thomas pique un bec de 76 cm. Une bande de roseaux bien trop épaisse nous empêche de pêcher régulièrement. Les postes sont rares et lorsque nous tombons sur un secteur plus dégagé, le canal est quasiment impêchable dû aux herbiers et aux roseaux  qui jonchent la surface.



Antoine fera un dernier brochet avant la fin de la journée.


A la nuit tombée, nous partons voir Edwin à son magasin Dyckers. Pendant deux bonne heures nous parlerons, ou plutôt devrais-je dire, ils parleront pêche. Je ne parle malheureusement pas Anglais.
N'hésitez pas non plus à passer le voir à son magasin. C'est un mec super qui connait vraiment la pêche du brochet à la mouche dans les eaux Hollandaises.



A l'aube du deuxième jour alors que le soleil n'est pas encore levé, le thermomètre indique -3° C.


La lumière est magnifique, mais ce premier spot ne donnera rien.





Le ciel commence à se découvrir, la journée s'annonce difficile. Je prends un léger arrêt, c'est pendu mais le poisson se décroche rapidement, j'ai juste le temps de voir que c'était un joli broc de 80.


Ce deuxième jour sera long. Jérome et Thomas seront les seuls à prendre un brochet. 


Pour notre dernier jour, le temps est bien couvert et quelques petites averses donneront un regain d'activité chez nos brochets. Le début de matinée reste difficile : je fais suivre un petit broc et Antoine décroche un 60. 


On bouge de spot, un bec de 40 se saisie de mon streamer, je le laisse filer sans ferrer, un autre d'environs 55 suit le streamer jusqu'à mes pieds. Devant une petite écluse, Thomas loupe un beau poisson à cause de son agrafe qui à lâché. L'activité est plus intéressante que le deuxième jour mais nous n'arrivons pas à conclure.


Dans un bras mort peu profond avec pas mal d'herbiers, Thomas fait suivre un brochet d'environs 90 cm. Peut de temps après, je retrouve mon streamer en boule, Jérôme le pique juste après et le décrochera en bordure. L'énervement commence à nous gagner.
Antoine, qui est chaud comme la braise, peigne méticuleusement chaque poste quand enfin un joli bec se retrouve au bout, et cette fois il est au sec. Un 84 qui redonnera le sourire à l'équipe.



Une fois le bras mort bien pêché par un groupe de moucheurs bien motivés, nous reprenons la route pour un autre secteur. Le même où j'ai pris le 90. Nous quadrillons la zone et chaque mètre carré du canal à vu un de nos streamers. Jérôme pêche méticuleusement la berge d'en face, et ça fini par payer. Il pique un brochet sur la berge opposée. Le poisson explose en surface après le ferrage, et ça annonce un gros bec. Je rembobine ma soie et cours pour venir l'aider à sortir son poisson.


Et c'est un beau brochet de 90 cm que Jérôme nous à sorti des roseaux.


Un sourire qui en dit long.
L'activité baisse avec la journée qui est bien avancée. Je prend un blocage, mais je ferre dans le vide. Plus rien ne se passera dans ce canal.
Dernier secteur avant la fin de la journée, c'est encore Jérôme qui nous sortira un joli bec de 79.



Le soleil se couche sur les canaux Hollandais. Il est temps pour nous de reprendre la route. Bizarrement le retour est bien plus calme. 








A bientôt 


Marc

4 commentaires:

  1. On est en pays de connaissance, hein !
    Des belles prises et de jolies photos.
    Récit très vivant, bravo
    Pat.

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    1. Merci.
      Je pense revenir l'année prochaine, à l'occasion je te tiendrais au courant.

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  2. Très joli récit. Bravo. Comme dirait Pat, qui est mon binôme de pêche, un pays que nous connaissons fort bien.
    En tout cas bravo et la lecture m'a permis de m'imprégner de votre sortie.
    Voici mon blog si cela t'intéresse d'aller jeter un coup d'oeil sur le brochet à la mouche en Hollande : https://carnapassion.wordpress.com

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