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mardi 28 novembre 2017

Sortie d'automne



Des jours et des jours que le beau temps est installé. Puis, en cette fin de mois de novembre, il est prévu de la pluie pour une journée. Avec Julien, un ami, nous programmons une sortie pour cette journée.
Nous prenons la route pour un secteur que je ne fais pas souvent, mais qui m'a apporté un brochet de 1m11 il y à quelques années.
Le vent est absent, mais la pluie est bien là. Nous préparons le matériel et nous nous mettons à l'eau sans plus attendre. Il y a pas mal de feuilles à la dérive, mais ça pêche quand même. La pluie s’intensifie et nous enregistrons aucune activité de la part des poissons. Tant que la pluie tombe, je ne m’attends pas à ce que cela change. Après plus d'une heure sur l'eau, la pluie cesse. C'est à ce moment là que tous les espoirs renaissent. Je suis concentré, et je m'applique sur mes lancés ainsi que sur mes animations qui sont lente, très lente. Mais rien à faire. La pluie est de retour, je reste concentré, mais les espoirs diminuent.
Il est bientôt midi, nous arrivons sous un pont où nous ferons une halte pour se restaurer à l’abri. Bien entendu, la pluie cesse quelques minutes avant notre pause déjeuner. Ça à été de courte durée, mais au moins, on mange à l'abri. On ne se laisse pas abattre en dégustant une bière qui accompagne nos sandwich.
Une fois rassasié, nous retournons sur nos float le ventre bien rempli, près à combattre notre chère esox.


La pluie cesse assez rapidement. Me voilà de nouveau dans l'action. Mais 30 minutes plus tard, il faut bien se rendre à l'évidence que la bière aura eu raison de nos vessies, et petit arrêt s'impose.
Maintenant nous pouvons pêcher tranquillement.
Je pêche depuis ce matin avec le même streamer. Un nouveau modèle que j'avais monté quelques jours plus tôt. Il nage tellement bien que je n'ai pas pû m'en séparer. C'est un model assez lourd, je dois encore y faire quelques modifications. Je propose à Julien d'essayer mon streamer quelques minutes avec sa casting. Quant à moi, je noue un gros streamer coloris perche.
Il ne me faut pas longtemps pour sentir une première attaque. Au ferrage ça semble lourd. Je pense tenir un beau poisson. Mais d'un coup, c'est la désillusion. Je vois ce petit brochet qui se tortille. Un poisson qui doit faire 60 cm. Il à surement loupé sont attaque et l'hameçon s'est planté dans le ventre, ce qui à donné cette impression de lourdeur. Je l'amène vers moi sans trop lui tirer dessus, j'attrape le streamer et d'un coup de poignée le décroche directement dans l'eau.
Nous reprenons notre dérive. 10-15 minutes plus tard, on arrive à hauteur d'un arbre en plein milieu de la rivière. On pêche chaqu'un un côté de l'arbre. Après quelques lancés, je sens une légère attaque. Ça semble être un beau poisson. J'espère que cette fois il est bien pris par la gueule. Les coups de tête qui suivent le ferrage m'indique que cette fois il est pris par là où il faut. Le brochet est assez puissant, mais je l'amène rapidement près de moi. Je perçois enfin le brochet, qui n'a pas l'air heureux de me voir, et me le fait savoir à partant vers le fond. Après un beau combat il fini à l'épuisette.
Ce n'est pas le brochet tant convoité, mais un bec de 87 cm fait quand même très plaisir au vu des résultats de cette année.



Quelques photos pour immortalisé ce brochet paré d'une belle robe, et le voilà de retour dans son élément.
Je m’aperçois que Julien est toujours avec mon streamer. Il à l'air de bien accroché lui aussi. mais le fait d'avoir fait attaquer deux brochet sur un coloris perche, le motive à délaisser mon streamer pour un leurre au coloris perche.
Malheureusement, je suis tombé sur un pique activité. Car malgré notre motivation, les brochets ont l'air de nous bouder à nouveau.
Ce n'est que sur les dernières minutes avant la nuit, que Julien prend une attaque. Le brochet se débat en surface, trop loin et pas assez de lumière pour le voir correctement , mais sans nul doute au vue des remous qu'il tient un beau poisson. Malgré un nouveau fil qui soit disant est très solide à l'abrasion. Les dents du brochet ne sont pas du même avis.






A bientôt

Marc


jeudi 12 octobre 2017





Je suis à quelques heures de mon départ. Comme à mon habitude, je ne suis pas totalement prêt. Je n'ai pas monté un seul streamer pour les perches. Mais j'ai quand même monté plusieurs streamers pour le brochet. Bon, j'avoue. Je n'ai pas monté tout ce que j'avais prévu.
Pour le reste de l'équipement, cannes, moulinets, appareil photo, et vêtements, ils sont prêt.

Nous prendrons la route, en direction de l'Allemagne. Plus exactement à Rügen. Une île situé en mer Baltique. Là bas, les brochets se nourrissent en autres de harengs. Vous vous en doutez surement, ce biotope permet une forte croissance aux brochets.
J'ai monté des streamers au coloris trouvé sur internet lors de mes recherches, mais aussi, des coloris dont j'ai envie de tester là-bas. Les streamers utilisés habituellement pour les brochets de ma région feront également partie du voyage.

Nous allons passer quasiment deux semaines à pêcher les eaux de la Baltique. Je serais accompagné de Rémi, Sylvain, et Adrien. Ce séjours à la recherche des brochets de la Baltique n'est pas un simple voyage entre amis. Adrien et Sylvain sont deux pêcheurs que je n'ai pas encore eu la chance de rencontrer physiquement. Rémi est un ami avec qui j'ai déjà partagé plusieurs journées de pêche. Ainsi qu'un voyage en Espagne l'année dernière pour tourner un film qui sera diffusé prochainement sur la chaîne Season. Rémi est le cameraman de cette équipe. Vous l'aurez compris. En plus d'un article après mon retour, vous pourrez voir l'aventure à la télé.


Une série de streamer mate. 


Une version clair.



Bleue et blanc. Un coloris de base pour la Baltique.



Un coloris pour changer du traditionnelle bleue et blanc. 

Le noir, une valeur sûr qui prend du poisson n'importe où.


Ainsi qu'une série de streamer flash

Un coloris que j'ai plusieurs fois retrouvé sur internet. 


Le fameux bleue et blanc en version flash. 

Un peu plus sombre pour changer. 






A bientôt 



Marc

lundi 18 septembre 2017




Les premières feuilles qui dérivaient sur l'eau, annonçait la fermeture imminente. 
Une fermeture qui va nous laisser dans une longue attente avant de pouvoir fouler de nouveau ces rivières peuplées de ces belles dames. 


2017, une année ou j'ai pu aller traquer un peu plus souvent les truites. Dix sorties, contre trois l'année passée.
Je n'ai pas eu la chance de croiser de très gros spécimens. Mais, trois poissons de 60 à 63 ont tout de même fini au fond du filet. Je dis bien qu'elles ont finis au fond du filet, et non en filets hein ;)

 Le plus gros poisson de la saison.

Un petit lingot.


Une belle fario que j'ai dû aller chercher dans les branches. Lancé arbalète, pour débusquer ce beau poisson qui s'est mis a frétiller à la vue de mon gammare.
Un autre poisson du même calibre, elle aussi dans les branches, s'est saisie de ma nymphe. Elle l'a recraché bien trop vite, mon scion est allé frappé la branche au-dessus, qui fut plus costaud que la canne.

Pris fin août sur une pointe de 17/100ème



 Lors d'une journée venteuse, je remontais la rivière lentement à la recherche d'une truite.
Un museau perce la surface. Le poisson est posté sous des branches. Je suis loin, et le manque de lumière ne me permet pas de voir le poisson. Je m'en approche. la truite gobe de nouveau. Je suis à plus de 15 mètres du poisson, et je finis par apercevoir une petite ligne blanche. Le blanc de sa gueule vient de la trahir. Je m'en approche pour me placer à 13-14 mètres, d'où je parviens à distingué la truite en entier.
N'ayant pas de sèche sur moi, je noue un gammare non plombé. Avec le vent et les branches qui sont basse au dessus de l'eau, cela ne facilite pas le posé. J'ai dû m'y prendre à trois ou quatre fois pour faire un posé dans son axe.
La truite s'empare du gammare. Je ferre et le poisson secoue violemment la tête pour tenter de se décrocher. Le premier rush et court mais puissant. Elle fait le tour du premier herbier qu'elle rencontre et repart à toute vitesse de là où elle venait. Elle secoue de nouveau la tête, puis repart. Gauche, droite, demis tour... Elle veut me déstabiliser. On voit que c'est un poisson qui sait comment écourter un combat en sa faveurs. Mais je ne suis pas décidé à la laisser partir comme ça. Elle part à toute nageoires vers des arbres, en visitant les herbiers sur son chemin. Mais elle commence à monter des signes de fatigue. J'en profite pour augmenter la pression, et raccourcir la distance qui nous sépare. Je décroche l'épuisette, et la louche.
Cette belle truite paré de cuivre et de bronze atteint la barre des 60 cm.


Une saison, comme chaque année, 100% nymphe à vue. Sauf  s'il m'arrive d'aller pêcher des rivières teintées. 





61 pour mon ouverture


Maintenant que la saison truite est finie, je vais m'occuper des carnassiers. Mais les niveaux bas des rivières n'annonce pas, pour le moment, une très belle saison automnale. En espérant voir de vraies journées pluvieuses pour redonner de l'activité à ces poissons, à ces nappes et à ces rivières qui en ont grandement besoin.

J'adore ces gueules.


Même en fin de saison, sur des poissons très éduqués, je ne suis pas descendu en dessous du 14/100ème.




 Fario pris également en 17/100ème




La toute dernière de la saison. 

Belle gueule. 

A l'année prochaine... 







dimanche 2 juillet 2017





En cette fin de juin, je prends la route pour aller pêcher la truite... pour la premier fois de la saison.

Je monte la canne sous le chant des rossignols. Je m'approche de la rivière et j’observe. Les bergeronnettes sont calmes, signe qu'il n'y à pas d’insectes.
Je commence ma prospection en longeant la bordure. Au bout d'une vingtaine de minutes je tombe sur une première truite d'un bon 50 cm. Je ne peux pas descendre dans l'eau, et le couvert végétal m'empêche de lancer. Ce sera une approche discrète pour un lancé arbalète. La truite prend au premier passage, et part dans un gros rush. Malgré une pointe en 15/100 ème je n'ose trop brider. Cela fait un moment que je n'avais pas pêcher si fin. Du coup je me fait avoir comme un bleu. Elle en a profité pour se réfugier dans un arbre. Je tente de la faire sortir de là. Elle fini par se décrocher en laissant la nymphe dans l'arbre. Premier poisson touché, première décroche, et première casse.
Après avoir loupé deux autres truites au ferrage, je tombe sur un poisson collé à la bordure dans une belle veine de courant. Je noue une MM1 de taille 14 au bout de ma pointe. Premier lancé. Oups, c'est sur la berge. Deuxième lancé, c'est dans l'eau. La truite monte de quelques centimètres pour se saisir de la nymphe. C'est pendu. Elle part vers l'amont puis vers l'aval. arrivé à ma hauteur, elle patauge en surface. J'en profite pour la maintenir en surface, et la loucher directement.


Quelles que minutes plus tard, je tombe sur un autre poisson de même taille, poster dans le même cas de configuration que la précédente. Elle prit la nymphe de la même façon que la truite précédente au troisième passage. Elle prend directement l'aval pour tenter de me détendre la ligne. Elle se bat dans le courant qui longe la bordure en cherchant à rentrer sous la berge. Malgré son obstination elle finit elle aussi dans l’épuisette.



Je repère une nouvelle truite. Un peu plus petite que les deux dernières. Elle doit être en dessous des 50 cm.
Placé en sortie de fosse, je me prépare à l'attaquer sous l’œil attentif d'un écureuil. Quelques passages et la truite finie dans l'épuisette. Je la décroche et la relâche aussitôt.
Puis c'est le néant. Pendant plus d'une heure je ne vois aucune truite de taille respectable pour être attaqué. 
J'arrive sur un radier qui est loin d'être lisse. Sous les vaguelettes, une truite est en poste. Il ne sera pas facile de la voir prendre, mais je tente le coup. Avec les vaguelettes, il m'est impossible de voir l'impact de mon gammare non plombé. Après quelques passages, je vois la truite se décaler. D’instinct je ferre, et elle est belle et bien au bout. Elle secoue deux-trois fois la tête avant de me faire une chandelle. Elle part comme une flèche sur quelques mètres, et me fait une seconde chandelle. Encore plusieurs gros rush dans le courant, et c'est une troisième chandelle qu'elle me fait avant de se rendre.
Cette truite n'est pas vraiment belle. Mais elle aura eu le mérite de m'avoir offert un beau combat acrobatique.  


Voilà déjà plusieurs heures que j'arpente les berges de la rivière, et toujours pas d'activité de la part des insectes. 
Je tombe sur plusieurs poissons, dont beaucoup de petites tailles, et les rares beaux poissons que je croisent ne s'aliment pas, et sont très méfiants. Deux heures se passent sans que je ne touche un poisson. Quand, au milieux de la rivière, je vois une grande truite. Je l'observe un bon moment. Elle nymphe une fois toutes les deux à trois minutes, et se déplace très peu pour les prendre. J'opte pour une MM1. Après quelques passages, je remarque que la truite ne nymphe plus. Je décide d’arrêter, et d'attendre qu'elle se remette à nympher. Le temps me parait interminable. Ça y est, elle vient de prendre une nymphe. Je la laisse prendre quelques nymphes avant de la tenter à nouveau. Deux ou trois dérives et la truite fait un léger écart du côté où la nymphe est censé être. Au vu de la courbure de ma canne c'est bien ma nymphe qu'elle vient de prendre. Le combat n'est pas exceptionnelle. En maintenant une forte pression, je la fais vite patauger en surface pour la mettre rapidement à l’épuisette. Je tiens ma première 60+ de la saison.


Que le temps passe vite quand on est au bord de l'eau. Le coup du soir approche. Il ne me reste que peu de temps pour bénéficier d'une lumière suffisante pour pêcher à vue.
Le dernier poste sera un radier mouvementé. Je sais. Avec la lumière qui diminue, un lisse parfait aurais été plus simple pour pêcher à vue. Mais que voulez vous, un peu de difficulté pour faire un dernier poisson à vue me plais bien.
Un poisson est en poste et nymphe assez régulièrement. Plusieurs passages inertes, qui ne l'a font pas réagir. Je tente une animation. Dès la première, la truite se décale et s'en saisi. Elle fait un peu moins de 50 cm mais elle à le démon.
La lumière est maintenant trop faible pour ce secteur. Plutôt que d'aller sur un lisse, je préfère rentrer. Satisfait d'une belle journée de pêche. C'était mon ouverture tardive, et je me suis vraiment fait plaisir.




A bientôt


Marc