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mardi 22 novembre 2016



Un vent frais souffle dans la vallée rougie par les feuilles des arbres. L'odeur des champignons se mêle à celle du café chaud, tandis qu'un Rouge-Gorge, de son habitude curieuse, nous observe mangent nos chocolatines.


Float gonflé, cannes montées, streamers noués. Il est temps d'aller chercher un gros brochet.
C'est une sortie club mouche qui s'est organisée dans un étang de Haute-Vienne. Du bord ou en float, nous prenons place sur l'étang.


Les premiers poissons touchés par certains membres du club sont des truites arc-en-ciel, des saumons de fontaine et des perches. Après une bonne heure à peigner une jolie bordure avec quelques arbres immergés sans aucune tape, je me dirige vers l'autre partie de l'étang pour dire bonjour aux autres membres du club qui ne sont pas partis du même point de départ que nous.


Jean-Marc, qui cherche le brochet en wading, m'annonce qu'il a eu une tape et un autre est monté sur son streamer au moment de le sortir de l'eau. Le vent s'est mis à souffler un peu plus fort, les brochets commenceraient-ils à rentrer en activité ?
Je m'éloigne du bord pour me placer au milieu de l'étang. Il est peu profond à cet endroit, les pentes sont douces et le fond n’excède pas les 2 mètres 50 sur la partie haute de l'étang.
Je n'aurai pas à attendre bien longtemps pour ressentir une légère résistance. Je ferre, le poisson est au bout mais ça n'a pas l'air bien gros. Je le ramène rapidement quand à quelques mètres de moi il décide de taper un rush en me prenant un peu de soie. Finalement c'est gros. L'eau trouble ne m'a pas permis de le voir. Il monte en surface et j'ai juste le temps de voir son flanc. Un gros flanc, c'est métré. Il sonde sous le float. En mettant la pression, je parviens à le faire monter une seconde fois. La tête perce la surface, et je  réalise que ce poisson n'est pas métré. Il à la tête d'un 80 +. Il repart et m'honore d'une belle chandelle, encore quelques rushs de folie et le gros brochet nourri à la truite finit dans le fond du filet. Je rejoins Jean-Marc pour la séance photo.


Mesuré, pesé, et je lui rends sa liberté.
90 cm pour 7kg180 de graisse de truite.


Je me redirige vers le milieu tout en sortant un peu de soie, je pose et sors le reste de la soie sur le tapis du float tube. Je ramène le peu de soie pour lancer quand je prend une tape. Le poisson ne se pique pas. 
Quelques lancés plus tard, je prends deux tapes inferrables en très peu de temps.
Sans trop attendre une troisième tape ferrable. Ça n'a pas l'air gros mais je me méfie. Il sera rapidement dans l’épuisette. Un 73 taillé normal, les truites sont encore trop grosses pour être à son menu. Encore et encore des tapes, toutes inferrable.
Sur un long lancé, après quelques strippes, je ressens une légère résistance. Il ne se laisse pas faire dès le début, c'est un beau poisson qui est au bout. Encore de beaux rushs. Les poissons prennent mal mais se débattent bien.


Un 86 qui goûte aux truites.


Encore quelques tapent toujours inferrables. L'heure de manger a sonné. Je rembobine la soie dans le moulinet, le streamer en surface se fait prendre par un petit brochet de 40 cm. 
Le casse-croûte, accompagné d'un verre de vin, est vite avalé. Deux de mes collèges ont fait quelques brochets de 50 à 65 cm sur le bas de l'étang près des bordures.


Je me remets à peigner le bas de l'étang en dérivant rapidement pour trouver la zone d'activité. Le vent est bien moins fort, il a retrouvé la puissance du matin avant l'activité. Sur cette partie, la profondeur est de 3 à 4 mètres. J'arrive vers le milieu de la longueur de l'étang et retrouve une profondeur inférieure à 3 mètres. J'enregistre la première tape. Les poissons ont l'air d'être plus actifs dans les profondeurs inférieures à 3 mètres. Je passerai l'après-midi sur la partie supérieure de l'étang. 
Seulement 3 poissons viendront taper mon streamer sans se piquer. Le soleil tombe vite et les températures aussi. Le vent est quasiment tombé, quelques truites ça et là gobent quelques rares chiros.
Je retrouve le groupe pour connaitre la pêche de la journée. Tout le monde a pris du poisson, des truites et des saumons de fontaine jusqu'à 50 cm. Des perches de 30 à 35 cm ont été prises sur des petits streamers et sur des chiros, et plusieurs becs entre 50 et 75 cm. 
Une bonne journée pour tout le monde. C'est sûr nous reviendrons. 











A Bientôt 


Marc

vendredi 18 novembre 2016



Début septembre, je contacte mon pote Jérôme pour lui dire que je serai sur Paris le week-end du 12 novembre. Il m'annonce qu'il part pour les Pays-Bas avec deux de ses amis : Antoine, et Thomas. Il me propose de faire parti du voyage. C'est avec joie que j'accepte.
Arrivé sur Paris en fin de soirée, je retrouve Jérôme à son appart. Thomas et Antoine arrivent peu de temps après. L'ambiance est très bonne, et pour cause, ça parle de pêche.
Nous prenons la route de nuit vers la Hollande pour arriver sur le premier spot au levé du jour. 6h de route à parler de pêche, de montages, d'anecdotes ... il n'y à rien de mieux pour ne pas voir le trajet passer.
Antoine a déjà été pêcher ces eaux quelques années plus tôt, ce qui nous permet d'être en action de pêche dès notre arrivée.


Voilà que nos streamers goûtent à peine aux eaux Hollandaises que Thomas est déjà pendu à un brochet, un 65 bien gras. On peigne le secteur quand je vois un remous derrière mon streamer. En insistant un peu, c'est un sifflet qui sera mon premier poisson pour ce séjour.
Les températures froides ont bien calmé les poissons, mais juste avant de changer de secteur, Thomas décroche un brochet du même gabarit que son premier. Je prends mon reflex pour faire quelques photos mais mon appareil était resté allumé et m'a fait une série de clichés dans le sac. La batterie s'est complètement déchargée, et bien sûr, pour ce week-end de trois jours je n'ai pas voulu prendre la seconde batterie ni le chargeur.


Sur le deuxième secteur, c'est encore Thomas qui touche un poisson qui lui fera fausse route. Dommage ! Il passé les 70 cm. Jérôme, qui pêche la berge opposée de Thomas, pique son premier bec d'environ 70 cm.


Antoine loupe certainement le même brochet que Thomas, et moi j'ai touché... le fond à deux reprises.
Dans l'ensemble, c'est plutôt calme alors nous partons en ville dans un magasin de pêche pour avoir quelques infos. C'est non sans mal que nous y parviendrons. Entre les routes qui ressemblent à des pistes cyclables et des ponts qui sont interdits aux voitures, nous arrivons quand même à bon port.
Après avoir récupéré quelques infos sur les spots au magasin Fly and Spin, nous prenons la route ou plutôt la piste cyclable. La route est à notre gauche, espacée par une bande enherbée. Nous nous sentons un peu seul de voir les voitures rouler juste à côté, mais bon, ça nous fait bien marrer.
Si vous avez l'occasion passer au magasin, ce sont des mecs supers qui sauront vous aiguiller.


Nouveau secteur, nouvel espoir.
Antoine sort un broc dès le début, ça s'en bon ! Quelques minutes plus tard, alors que je vois mon streamer apparaître du fond, un gros brochet sort de la bordure à quelques mètres de mes pieds et engouffre mon streamer trois mètres devant moi. Ayant peur de casser la canne au ferrage, j'ai ferré comme une merde. Le broc à peine piqué, se décroche au premier coup de tête. C'était un poisson bien costaud avec une grosse tête. Je suis fou d'avoir loupé ce poisson. J'insiste un peu sur la zone quand je vois ma soie se tendre avec une légère sensation de blocage, je ferre à la soie, et cette fois-ci c'est au bout. Le brochet monte rapidement en surface, c'est le même. Les eaux froides ont calmé l'activité des brochets mais aussi leurs combativité. Jérôme viendra quand même me prêter main forte pour le sortir de l'eau.


C'est un 90 bien gras qui me donne le sourire.



Sur la fin de journée, dans un canal peu profond avec beaucoup d'herbiers en bordure, Thomas pique un bec de 76 cm. Une bande de roseaux bien trop épaisse nous empêche de pêcher régulièrement. Les postes sont rares et lorsque nous tombons sur un secteur plus dégagé, le canal est quasiment impêchable dû aux herbiers et aux roseaux  qui jonchent la surface.



Antoine fera un dernier brochet avant la fin de la journée.


A la nuit tombée, nous partons voir Edwin à son magasin Dyckers. Pendant deux bonne heures nous parlerons, ou plutôt devrais-je dire, ils parleront pêche. Je ne parle malheureusement pas Anglais.
N'hésitez pas non plus à passer le voir à son magasin. C'est un mec super qui connait vraiment la pêche du brochet à la mouche dans les eaux Hollandaises.



A l'aube du deuxième jour alors que le soleil n'est pas encore levé, le thermomètre indique -3° C.


La lumière est magnifique, mais ce premier spot ne donnera rien.





Le ciel commence à se découvrir, la journée s'annonce difficile. Je prends un léger arrêt, c'est pendu mais le poisson se décroche rapidement, j'ai juste le temps de voir que c'était un joli broc de 80.


Ce deuxième jour sera long. Jérome et Thomas seront les seuls à prendre un brochet. 


Pour notre dernier jour, le temps est bien couvert et quelques petites averses donneront un regain d'activité chez nos brochets. Le début de matinée reste difficile : je fais suivre un petit broc et Antoine décroche un 60. 


On bouge de spot, un bec de 40 se saisie de mon streamer, je le laisse filer sans ferrer, un autre d'environs 55 suit le streamer jusqu'à mes pieds. Devant une petite écluse, Thomas loupe un beau poisson à cause de son agrafe qui à lâché. L'activité est plus intéressante que le deuxième jour mais nous n'arrivons pas à conclure.


Dans un bras mort peu profond avec pas mal d'herbiers, Thomas fait suivre un brochet d'environs 90 cm. Peut de temps après, je retrouve mon streamer en boule, Jérôme le pique juste après et le décrochera en bordure. L'énervement commence à nous gagner.
Antoine, qui est chaud comme la braise, peigne méticuleusement chaque poste quand enfin un joli bec se retrouve au bout, et cette fois il est au sec. Un 84 qui redonnera le sourire à l'équipe.



Une fois le bras mort bien pêché par un groupe de moucheurs bien motivés, nous reprenons la route pour un autre secteur. Le même où j'ai pris le 90. Nous quadrillons la zone et chaque mètre carré du canal à vu un de nos streamers. Jérôme pêche méticuleusement la berge d'en face, et ça fini par payer. Il pique un brochet sur la berge opposée. Le poisson explose en surface après le ferrage, et ça annonce un gros bec. Je rembobine ma soie et cours pour venir l'aider à sortir son poisson.


Et c'est un beau brochet de 90 cm que Jérôme nous à sorti des roseaux.


Un sourire qui en dit long.
L'activité baisse avec la journée qui est bien avancée. Je prend un blocage, mais je ferre dans le vide. Plus rien ne se passera dans ce canal.
Dernier secteur avant la fin de la journée, c'est encore Jérôme qui nous sortira un joli bec de 79.



Le soleil se couche sur les canaux Hollandais. Il est temps pour nous de reprendre la route. Bizarrement le retour est bien plus calme. 








A bientôt 


Marc

vendredi 4 novembre 2016

Suite à plusieurs demandes je vais vous partager mes récits de voyages et quelques belles journées de pêches de ces dernières années.






Pour ce premier flashback je vais vous emmener sur des rivières limpides, ou tout du moins une rivière, coulent dans un paysage magnifique cette petite résurgence de quelques kilomètres nous à permit de pêcher durant notre séjour. Des ombres, avec de très gros spécimen, et des truites fario en grande quantité dans une eau limpide, le rêve pour pêcher en nymphe à vue.


Croatie


En cette fin de mai 2013, avec un ami nous prenons la route sous un temps gris et menaçant, les rivières de France sont haute, les rivières en Italie sont haute, en Slovenie aussi. Nous arrivons à la frontière de la Slovénie à la Croatie, la barrière Slovène est levé et personne dans la cabine. Côté Croate c'est la même, ont hésite quand même à s’arrêter, mais mon pote décide de passer sans s’arrêter, c'est alors que nous entendons un mec crier en faisant des grands gestes. On fait marche arrière et le mec gueule comme un putois et nous sommes à la limite d'exploser de rire car nous comprenons rien de ce qu'il dit, quand il s'est aperçu que l'on comprenait rien il nous a demandé les papiers. Il est parti et n'est revenu qu'au bout de 30 minutes pour nous dire que ça nous coûtera 80 euros d'amende pour ne pas s’être arrêter, et une fouille du véhicule qui prendra un bonne vingtaine minutes.  Et les rivière Croate dans tous ça ? bah c'est la même. On avait prévu de pêcher les rivières autour de Brod Na Kupi, j'avais, au cas où et j'ai bien fait, repéré et noté d'autres rivières de Croatie que j'avais trouvé grâce à internet. Nous descendons vers le sud en espérant trouver une rivière en ordre, après plusieurs rivières elles aussi trop haute nous trouvons deux rivières pêchable, dont l'une dû fait que ce soit une résurgence est limpide, bingo on va pouvoir pêcher.
j'avais trouvé ces rivières au hasard de mes recherches, pas d'info sur la pêche. Sur place en discutant avec un barman, il nous raconte qu'un Français était là quelques semaines plus tôt et à sortie un ombre de 55 cm juste en bas du pont, mais il ne sait pas ce qu'il y à sur la petite résurgence.
En allant chercher nos permis nous rencontrons le président de l'APP, étonné et heureux de voir des étranger venir pêcher jusqu' ici il nous indique un petit secteur quasiment pas pêché qui est son coin préféré en signe de bienvenu.
Permis de pêche en poche nous nous dirigeons sans plus attendre sur cette résurgence.



Des petites fario ce n'est pas ce qu'il manque, mais pas un seul poisson de plus de 40 cm en vue.



Nous parcourons pas mal de kilomètres vers l'aval et trouvons un seul ombre d'un bon 40 cm.
Le lendemain, plus en aval, on tombe sur une forte population d'ombres de toutes les tailles sauf entre 40 et 50 cm qui sont peu présent, mais il est étonnant de voir autant d'ombres de 50 +
Nous enchaînons les ombres et quelques truites qui sont présentent elles aussi en nombres mais bien plus méfiante.


52 cm pour le premier gros ombre. Un pêcheur local était là et de ce que j'ai pu comprendre était étonné de me voir sortir un gros ombre. J'ai vite compris pourquoi en voyant son matériel, bas de ligne en 25 centièmes avec d'énorme noyé, un gros plomb en bas le tout monté sur un lancé. 
Au soir nous tombons sur un contrôle de police, c'est parti pour 15 minutes de fouilles du camion.




Pour ce troisième jours on décide de pêcher le secteur de la veille, il y à plusieurs gros ombres que l'on à vue sans parvenir à les faire mordre dont certains dépasse allègrement les 55 cm. 
en milieux de matinée je retrouve mon pote qui est sur un ombre et le sort devant moi, nous avons du faire 20 poissons à nous deux, il me raconte avoir passé une bonne heure sur un très gros ombre jusqu’au moment ou l'ombre a décidé de se placer plus en amont sur un spot très difficile à attaquer. Il me propose de le pêcher. Le coup est difficile, le poisson se tien en aval de moi à 7-8 mètres en plein milieu de la rivière, je suis sur la berge entre deux arbres, le seul moyen est un lancé roulé. Il y à plus de deux mètres d'eau et j'ai peu de place pour poser la nymphe très en amont. Je choisi une nymphe pas trop lourde, premier lancé je suis dans l'axe mais pas assez en amont, je laisse la dérive se faire puis je vois l'ombre décoller du fond, il monte, et monte, j'ai du mal à me retenir de ferrer. Après qu'il soit monté d'un bon mètre je le vois prendre la nymphe, je ferre très fort sur un geste très long pour tendre la ligne, je sens le poids du poisson juste sur la fin du geste, mais il est pendu. Après un gros combat c'est un ombre très costaud qui finit dans l’épuisette


54 cm pour cette ombre de rêve.




Je suis sur un petit nuage, deux ombres de plus de 50 cm en nymphe à vue en deux jours, que demander de mieux. 
L'après-midi se passe, quelques ombres et truites en plus, quand je tombe sur un gros ombre à quelques mètres de moi impossible à voir à moins de 3 mètres. J'arbalète ma nymphe, plusieurs fois, je passe plusieurs nymphe, et c'est toujours refusé. Un passage avec une légère animation et l'ombre prend directement. Placé derrière lui j'avais du mal à l'estimer, une évidence qu'il passait les 45 cm mais quand j'ai vu qu'il faisait son 55 cm je n'en revenais pas.  



De longue minute se passe avant de mettre cette ombre de 56 cm au fond du filet.



quelle journée, je suis pas près de redescendre de mon nuage. 
le lendemain matin c'est avec le sourire que nous prenons le chemin de la rivière, nous sommes un peu plus en aval encore, toujours autant de poissons mais pas de gros ombre en vue, quand en milieux de matinée je tombe sur une grosse fario, tiens je les avait oublié. Un poisson d'un bon 55 est en train de nympher devant moi, premier passage et la belle se saisie de ma nymphe, après quelques coups de tête la truite part dans un rush phénoménal et arrive sur la berge d'en face en un clin d’œil, elle me fera fausse route parmi les gros bloc de roches.  
la matinée passe et nous décidons de retourner là où on était la veille tenter les gros ombres, et oui, il y a encore plusieurs sujet de 50+ que l'on à pas touché, dont un qui doit avoisiner les 60 cm. D’ailleurs je tombe sur cette énorme ombre, je le fait monter sur ma nymphe, mais j'ai ferré trop tôt, je passe une bonne heure sans succès. Je remonte pour le laisser tranquille avant de le retenter. En sortie de courant je devine à travers  une surface très remué trois grosse caudale orange, de longue minutes et de nombreux passages pour trouver la nymphe qui descend bien dans ce courant, une longue tiré assez lente pour obliger l'ombre à monter pour ce saisir de la nymphe, c'est le seul moyen pour me permettre de deviner qu'un ombre s'est saisie de ma nymphe. Il me semble avoir vue un ombre monter, je ferre et c'est pendu, le poisson tiens bien le fond dans ce courant, et longe plusieurs gros blocs de pierre, je sens le fil frotter un peu mais il tiendra bon car l'ombre et dans l’épuisette. 53 cm à la mesure.





Les jours suivants truites et ombres seront de la partie, quelques beaux ombres dans les 40 cm, mais pas de grosses truites. 
Chaque fois que je croise un local, j'ai le droit à une bonne poignée de main et à des félicitation, 4 ombres de plus de 50 cm font vite le tour dans cette petite ville nous avons même le droit à la visite des policier nous regardant pêcher. Mon pote décrocha un 50 + devant eux. Au soir en partant trouver un endroit pour dormir nous tombons sur les deux flics qui nous arrête, et commence à fouiller le camion, une boite de dafalgan, et les pochettes de dubbing retiennent leurs attention, difficile de leur faire comprendre que les dafalgan sont autorisé en France et que les pochettes de dubbing ne sont pas une nouvelle drogue mais des poils de lièvre pour la confection des mouches. Au bout de 30-40 minutes à nous demander au moins 20 fois si on avait de la drogue sur nous ils nous laissent enfin partir.




Pour notre dernier jour en terre Croate mon pote fini par sortir un ombre de 50 cm après en avoir perdu plusieurs, je décrocherais le très gros ombre qu'on avait estimé à 58-59. 







Il est temps pour nous de reprendre la route, laissant derrière nous cette magnifique résurgence inconnu, sauf pour les pêcheurs du coin. La route sera longue, la tête pleins de souvenir nous ferons passer le temps.
 Sur le trajet nous nous arrêtons visiter un village bordé de plusieurs cascades.  



Et comme si on avait pas assez vue les force de l'ordre, en s’arrêtant à la frontière pour demander à une policière où l'on peux faire l’échange de monnaie elle décide avec son collègue de fouiller notre véhicule en nous demandant si on a de la drogue avec nous. Décidément ils n'aiment pas les jeunes en fourgon. 






La résurgence










A bientôt 


Marc