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lundi 18 septembre 2017




Les premières feuilles qui dérivaient sur l'eau, annonçait la fermeture imminente. 
Une fermeture qui va nous laisser dans une longue attente avant de pouvoir fouler de nouveau ces rivières peuplées de ces belles dames. 


2017, une année ou j'ai pu aller traquer un peu plus souvent les truites. Dix sorties, contre trois l'année passée.
Je n'ai pas eu la chance de croiser de très gros spécimens. Mais, trois poissons de 60 à 63 ont tout de même fini au fond du filet. Je dis bien qu'elles ont finis au fond du filet, et non en filets hein ;)

 Le plus gros poisson de la saison.

Un petit lingot.


Une belle fario que j'ai dû aller chercher dans les branches. Lancé arbalète, pour débusquer ce beau poisson qui s'est mis a frétiller à la vue de mon gammare.
Un autre poisson du même calibre, elle aussi dans les branches, s'est saisie de ma nymphe. Elle l'a recraché bien trop vite, mon scion est allé frappé la branche au-dessus, qui fut plus costaud que la canne.

Pris fin août sur une pointe de 17/100ème



 Lors d'une journée venteuse, je remontais la rivière lentement à la recherche d'une truite.
Un museau perce la surface. Le poisson est posté sous des branches. Je suis loin, et le manque de lumière ne me permet pas de voir le poisson. Je m'en approche. la truite gobe de nouveau. Je suis à plus de 15 mètres du poisson, et je finis par apercevoir une petite ligne blanche. Le blanc de sa gueule vient de la trahir. Je m'en approche pour me placer à 13-14 mètres, d'où je parviens à distingué la truite en entier.
N'ayant pas de sèche sur moi, je noue un gammare non plombé. Avec le vent et les branches qui sont basse au dessus de l'eau, cela ne facilite pas le posé. J'ai dû m'y prendre à trois ou quatre fois pour faire un posé dans son axe.
La truite s'empare du gammare. Je ferre et le poisson secoue violemment la tête pour tenter de se décrocher. Le premier rush et court mais puissant. Elle fait le tour du premier herbier qu'elle rencontre et repart à toute vitesse de là où elle venait. Elle secoue de nouveau la tête, puis repart. Gauche, droite, demis tour... Elle veut me déstabiliser. On voit que c'est un poisson qui sait comment écourter un combat en sa faveurs. Mais je ne suis pas décidé à la laisser partir comme ça. Elle part à toute nageoires vers des arbres, en visitant les herbiers sur son chemin. Mais elle commence à monter des signes de fatigue. J'en profite pour augmenter la pression, et raccourcir la distance qui nous sépare. Je décroche l'épuisette, et la louche.
Cette belle truite paré de cuivre et de bronze atteint la barre des 60 cm.


Une saison, comme chaque année, 100% nymphe à vue. Sauf  s'il m'arrive d'aller pêcher des rivières teintées. 





61 pour mon ouverture


Maintenant que la saison truite est finie, je vais m'occuper des carnassiers. Mais les niveaux bas des rivières n'annonce pas, pour le moment, une très belle saison automnale. En espérant voir de vraies journées pluvieuses pour redonner de l'activité à ces poissons, à ces nappes et à ces rivières qui en ont grandement besoin.

J'adore ces gueules.


Même en fin de saison, sur des poissons très éduqués, je ne suis pas descendu en dessous du 14/100ème.




 Fario pris également en 17/100ème




La toute dernière de la saison. 

Belle gueule. 

A l'année prochaine...