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dimanche 2 juillet 2017





En cette fin de juin, je prends la route pour aller pêcher la truite... pour la premier fois de la saison.

Je monte la canne sous le chant des rossignols. Je m'approche de la rivière et j’observe. Les bergeronnettes sont calmes, signe qu'il n'y à pas d’insectes.
Je commence ma prospection en longeant la bordure. Au bout d'une vingtaine de minutes je tombe sur une première truite d'un bon 50 cm. Je ne peux pas descendre dans l'eau, et le couvert végétal m'empêche de lancer. Ce sera une approche discrète pour un lancé arbalète. La truite prend au premier passage, et part dans un gros rush. Malgré une pointe en 15/100 ème je n'ose trop brider. Cela fait un moment que je n'avais pas pêcher si fin. Du coup je me fait avoir comme un bleu. Elle en a profité pour se réfugier dans un arbre. Je tente de la faire sortir de là. Elle fini par se décrocher en laissant la nymphe dans l'arbre. Premier poisson touché, première décroche, et première casse.
Après avoir loupé deux autres truites au ferrage, je tombe sur un poisson collé à la bordure dans une belle veine de courant. Je noue une MM1 de taille 14 au bout de ma pointe. Premier lancé. Oups, c'est sur la berge. Deuxième lancé, c'est dans l'eau. La truite monte de quelques centimètres pour se saisir de la nymphe. C'est pendu. Elle part vers l'amont puis vers l'aval. arrivé à ma hauteur, elle patauge en surface. J'en profite pour la maintenir en surface, et la loucher directement.


Quelles que minutes plus tard, je tombe sur un autre poisson de même taille, poster dans le même cas de configuration que la précédente. Elle prit la nymphe de la même façon que la truite précédente au troisième passage. Elle prend directement l'aval pour tenter de me détendre la ligne. Elle se bat dans le courant qui longe la bordure en cherchant à rentrer sous la berge. Malgré son obstination elle finit elle aussi dans l’épuisette.



Je repère une nouvelle truite. Un peu plus petite que les deux dernières. Elle doit être en dessous des 50 cm.
Placé en sortie de fosse, je me prépare à l'attaquer sous l’œil attentif d'un écureuil. Quelques passages et la truite finie dans l'épuisette. Je la décroche et la relâche aussitôt.
Puis c'est le néant. Pendant plus d'une heure je ne vois aucune truite de taille respectable pour être attaqué. 
J'arrive sur un radier qui est loin d'être lisse. Sous les vaguelettes, une truite est en poste. Il ne sera pas facile de la voir prendre, mais je tente le coup. Avec les vaguelettes, il m'est impossible de voir l'impact de mon gammare non plombé. Après quelques passages, je vois la truite se décaler. D’instinct je ferre, et elle est belle et bien au bout. Elle secoue deux-trois fois la tête avant de me faire une chandelle. Elle part comme une flèche sur quelques mètres, et me fait une seconde chandelle. Encore plusieurs gros rush dans le courant, et c'est une troisième chandelle qu'elle me fait avant de se rendre.
Cette truite n'est pas vraiment belle. Mais elle aura eu le mérite de m'avoir offert un beau combat acrobatique.  


Voilà déjà plusieurs heures que j'arpente les berges de la rivière, et toujours pas d'activité de la part des insectes. 
Je tombe sur plusieurs poissons, dont beaucoup de petites tailles, et les rares beaux poissons que je croisent ne s'aliment pas, et sont très méfiants. Deux heures se passent sans que je ne touche un poisson. Quand, au milieux de la rivière, je vois une grande truite. Je l'observe un bon moment. Elle nymphe une fois toutes les deux à trois minutes, et se déplace très peu pour les prendre. J'opte pour une MM1. Après quelques passages, je remarque que la truite ne nymphe plus. Je décide d’arrêter, et d'attendre qu'elle se remette à nympher. Le temps me parait interminable. Ça y est, elle vient de prendre une nymphe. Je la laisse prendre quelques nymphes avant de la tenter à nouveau. Deux ou trois dérives et la truite fait un léger écart du côté où la nymphe est censé être. Au vu de la courbure de ma canne c'est bien ma nymphe qu'elle vient de prendre. Le combat n'est pas exceptionnelle. En maintenant une forte pression, je la fais vite patauger en surface pour la mettre rapidement à l’épuisette. Je tiens ma première 60+ de la saison.


Que le temps passe vite quand on est au bord de l'eau. Le coup du soir approche. Il ne me reste que peu de temps pour bénéficier d'une lumière suffisante pour pêcher à vue.
Le dernier poste sera un radier mouvementé. Je sais. Avec la lumière qui diminue, un lisse parfait aurais été plus simple pour pêcher à vue. Mais que voulez vous, un peu de difficulté pour faire un dernier poisson à vue me plais bien.
Un poisson est en poste et nymphe assez régulièrement. Plusieurs passages inertes, qui ne l'a font pas réagir. Je tente une animation. Dès la première, la truite se décale et s'en saisi. Elle fait un peu moins de 50 cm mais elle à le démon.
La lumière est maintenant trop faible pour ce secteur. Plutôt que d'aller sur un lisse, je préfère rentrer. Satisfait d'une belle journée de pêche. C'était mon ouverture tardive, et je me suis vraiment fait plaisir.




A bientôt


Marc


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