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samedi 8 décembre 2018

Brochet Belge

Durant le mois d'aout je suis parti en Belgique passer une semaine de vacances.
Et bien entendu, je n'ai pas manqué de rendre visite à l'étang familiale.
Je commence à pêcher la partie la plus profonde de l'étang. Très vite je prends une attaque sous la canne. Je n'ai à peine eu le temps de le voir qu'il se décroche. Je prospect toute la partie profonde sans aucune autre attaque. Je me dirige vers l'autre partie de l'étang qui est peu profonde, à peine 50 cm de fond. Je prends un brochet d'une cinquantaine de centimètres, et peu de temps après un autre d'une soixantaine de centimètre. Je décide de retourner sur la zone profonde, pour tenter de trouver le beau brochet que j'avais fait quelques mois plus tôt. En vain.
Je m'arrête, et prends le temps d'observer l'étang. Je distingue quelques remous sur la partie peu profonde de l'étang. Ce sont des tanches. Elles fouillent le fond à la recherche de nourriture. Le gros brochet pourrait être non loin d'elles. A les surveiller, attendant le moindre écart qui pourrait être fatal pour l'une d'entre elles. Aller, je me dévoue pour sauver une tanche. Je lance plusieurs fois sur la gauche du groupe de tanches. Apparement, pas de brochet en poste de ce coté là. Je me déplace de l'autre coté. Mon streamer arrive près du bord quand sur un strip je me fais bloquer net. Je n'ai pas le temps de ferrer que le brochet part aussitôt sur plusieurs mètres. Il se contorsionne en surface. Pas de doute c'est bien le brochet que je cherchais. La belle se défend très bien, elle est plus puissante et le combat est plus long que la première fois où je l'ai capturée. Une mesure rapide pour voir si elle à grandi depuis. Je l'avais mesurée à plus ou moins 96.5 cm, cette fois elle fait tout juste 97 cm. Environs 5 mois sont passés entre les deux captures. La croissance n'est pas rapide. Mais l'été à été chaud, et ce n'est pas la meilleur période pour leur croissance.
Je la relache en la ragardant partir pour la revoir, peut-être, à mon prochain passage.




A bientôt

Marc

samedi 14 juillet 2018

Un week end comme on les aimes


Au lendemain du brochet de 108 je prends la route accompagné de mon pote Jules pour deux jours de pêche en étang. Après 3 heures de route nous arrivons en début d'après midi. Nous mangeons un bout au bord de l'eau en gardant un oeil sur la surface de l'eau. L'activité n'est pas folle, soleil, vent de Nord-Ouest, ce ne sont pas mes conditions préférées, mais on est plutôt confiant. Nous commençons par pêcher une berge en pente douce qui ne donnera rien. On s'éloigne de la berge, quand Jules fait monter un poisson. Malheureusement il recrache le streamer trop vite. Un peu plus tard, Jules fait monter un gros brochet qui a effectué une grosse attaque sous la surface. Quelle explosion ! Quel dommage que ce gros brochet ait loupé le streamer. Le soir arrive et je n'ai pas touché le moindre poisson alors que Jules en à sortie un petit et décroché un beau. Le temps à changé, les nuages sont là et le vent est tombé. Nous arrivons sur une berge où se trouvent quelques arbres morts. Jules me laisse pêcher en premier. Quelques minutes plus tard, Jules annonce poisson. Le brochet explose la surface, ça a l'air d'être un beau poisson. Il débute la pêche à la mouche, mais il maitrise bien le combat. Le brochet est mis à l'épuisette. Je m'approche de mon pote lorsque le brochet effectue une chandelle et retombe hors de l'épuisette. Ca ne sent pas bon. Jules reprend sa canne qu'il avait posée sur le float et reprend contact. Le brochet est encore au bout, il faut espérer qu'il ne se décroche pas avant de le remettre à l'épuisette. Le brochet remonte en surface et je le mets dans mon épuisette. Ce brochet est bien nerveux, il tente à deux reprises de sauter par dessus l'épuisette. Alors, nouveau record ou pas ? Ce qui est sûr c'est que Jules vient de faire son premier brochet de plus de 90 cm à la mouche. La toise annonce 96. Ce qui en fait, pour un centimètre, son nouveau record. Jules à le sourire, et il y de quoi, il fait un beau poisson à la mouche au bout de trois sorties, ça fait grandement plaisir.



Pour ma part, il faut que je change ma pêche. J'ai passé l'après-midi avec des streamer de 27-28 cm sans avoir la moindre attaque. Alors que Jules à eu plusieurs attaques avec des streamer de 20-21 cm. Ayant oublié ma boite de streamer, je n'ai que des streamer de grande taille avec moi. Jules me prête donc un de ses streamer. Il ne m'a pas fallut longtemps pour faire monter un brochet que je rate au ferrage. Puis quelques minutes plus tard, je prends une petite tape. Par la suite je sens quelques choses d’anormal. Je pensais à des branches ou des herbes. Je mets trop de temps à réaliser que c'est un poisson. Je ferre mais il avait déjà fait plusieurs mètres dans ma direction. Le ferrage a été très mauvais. Le poisson effectue un rush de fou en passant sous le float. La soie me passe dans les palmes, il me plie le poignet, la canne est à la verticale dans l'eau. Surpris, je ne réagi pas assez vite. Je pivote pour replacer la canne dans l'axe et effectuer un nouveau ferrage mais le brochet se décroche avant. Dommage, j'aurais vraiment voulu voir ce poisson. La nuit tombe avant que je puisse décapoter. Ce sera partir remise pour le lendemain. En tous cas, Jules a réussi son objectif, et c'est bien là le principal. J'ai encore une journée pour réaliser mon objectif.


Le réveil sonne peu avant l'heure légale, histoire d'être sur l'eau au plus tôt.
Le matériel déjà prêt, nous rangeons la tente, et sautons sur les float pour prendre la direction du brochet que j'ai décroché au soir. Je me suis dis que s'il chassait dans la faible luminosité du soir, il y a des chances pour qu'il chasse tôt le matin. Mais ni lui, ni d'autres brochets ne semble chasser. La berge que nous pêchons est à l'ombre. Tandis que la berge d'en face est baignée par le soleil. Je propose à Jules de changer de berge pour voir ce qu'il se passe sous la lumière. En début de saison, les brochets aiment chasser au soleil tant qu'il n'est pas trop haut, et que les températures sont agréable. Je me place à environs 30 mètres de la berge, tandis que Jules, qui passe derrière moi, se place à environs 15 mètres. Il est sur le Dontia tail of fire, tandis que je suis sur le Dontia rouge gorge. Après avoir peigné sur plus de 50 mètres, je me rapproche un peu de la berge. Mon streamer se pose dans moins d'un mètre d'eau. La pente est douce, et sans obstacle. J'anime très rapidement car je suis en S3 et que je n'ai pas pris les autres moulinet sur le float. Quelques minutes plus tard, mon streamer se pose, j'anime aussitôt. Mon streamer qui est juste sous la surface, forme un petit V, quand soudain je vois un V bien plus conséquent, arriver sur la droite et percuter mon streamer. Je ferre avec la canne et la soie. Le brochet tante aussitôt un rush, mais je ne lui lâche aucun centimètre de soie, ce qui le coupe littéralement dans sans élan. Il se débat en surface avant de redescendre sous l'onde. Je ramène le poisson vers moi, ou plutôt, il se laisse faire. Quand il arrive au float je parviens a voir le poisson qui me semble plus gros que ce a quoi je m'attendais. Cette fois ce n'est plus la même. Il me tape plusieurs rush puissant, se place a l'aplomb du float ou je cintre la canne pour tenter de le faire monter. Le combat à été intense mais court. Je mets ce gros brochet rapidement à l'épuisette. On regagne la berge pour faire quelques photos. Je regarde ce magnifique brochet en me disant qu'il fait peut-être le mètre. Mais une chose est certaine, c'est qu'il est très épais. Je prépare la toise et l'appareil photo pendant que Jules maintient le poisson dans l'eau. Je place le brochet sur la toise, jette un rapide coup d'œil et je vois 99. Je place bien la gueule contre la barre, et Jules me dit qu'il fait le mètre. "Nan" on regarde tout les deux pour finalement voir que ce brochet fait 101 cm. Mon objectif était de faire un métré sur cet étang, voilà qui est choses faite.




Quel soulagement d'avoir fait ce poisson après la décroche de la veille. En s'approchant de la berge, nous avons fait fuir deux brochets. Je propose à Jules de refaire la berge plus près de bord. Je laisse Jules reprendre la pêche pendant que je ramène les manteaux au véhicule. Je le rejoins et me place derrière lui. Après seulement quelques lancés, j'ai de nouveau un joli brochet au bout de la canne. Mais je le déroche assez rapidement. Je lui rends le Dontia, car il on l'air d'être sur des couleurs clair ce matin. Malheureusement, le soleil étant bien haut, les brochets on cessé leur activité car nous n'en toucherons pas d'autres. Serait-il temps de pêcher les zones à l'ombre ? Je laisse Jules pêcher une petite zone à l'ombre avant de partir manger. Il y fait un petit et décroche un beau poisson.

La stratégie pour cette après midi et de pêcher les postes à l'ombre. Jules fait suivre un gros brochet. Tandis que j'en loupe deux gros au ferrage. Le coup du soir arrive après une longue après-midi. Les espoirs renaissent. Je prends une tape, mais quand je ramène j'ai plutôt l'impression d'avoir une branche. C'est seulement un petit brochet. La nuit tombe, il est maintenant temps de sortir de l'eau puisqu'une longue route nous attend. Un peu déçu de la fin de la journée, mais nous prenons la route avec le sourire, car pour une fois, la pêche nous a souri à tout les deux.









A bientôt 

Marc

lundi 11 juin 2018

Le test

Il est 5 heures du matin quand le réveil sonne. Le matériel est déjà chargé, je n'ai plus qu'à passer prendre mon pote Jules. Nous arrivons au bord de l'eau et déjà plusieurs voitures et quelques bateaux sont sur la zone. Pour un jour d'ouverture, il ne fallait pas s'attendre à être les seuls.
Nous préparons le matériel et remontons la rivière part la berge les floats tubes sur le dos. Empli par l'excitation de retrouver cette rivière depuis plusieurs mois, cette rivière qui m'a offert le brochet d'une vie. En ce jour d'ouverture tous les espoirs sont permis. Au bout de 45 minutes de pêche, je vois un brochet d'environ 1m10 suivre mon streamer jusque sous ma canne. Puis il repart d'où il venait. J'insiste une peu sans le faire bouger. Je me laisse descendre, quand quelques mètres plus bas, le voilà revenir sur mon streamer, mais il s'en détourne à quelques centimètres. Je change de streamer, pour tenter de le décider. J'insiste, en vain. Je continue ma traque, motivé, concentré. Environs 30 mètres plus bas, je vois de nouveau un brochet suivre mon streamer. Ce n'est pas le même poisson, mais il ne doit pas être loin du mètre. Lui aussi retourne dans sa cache sans s'être attaqué à mon streamer. J'insiste, mais il ne reviendra pas. L'activité de la journée s'arrêtera là.


Trois jours plus tard, Je pars pour le coup du soir. Les insectes sont nombreux sur l'eau, les poissons blancs sont bien actifs. Toutes cette activité donne bon espoir. Je noue un nouveau streamer monté dans l'après-midi. De grande taille, volumineux, mais surtout principalement monté de fibres très souples qui le rend très vivant. Ce streamer est très planant. Je décide de continuer ma pêche sur une animation très lente. Un band de nénuphars se présente à moi. Arrivé sur la fin des nénuphars, mon streamer évolue au dessus des nénuphars, tranquillement, soudainement un brochet surgie de sa cache pour l'engamer. Au ferrage la soie m'échappe des mains, je la reprends rapidement, tendit qu'il est parti dans un rush vraiment violent. Je reprends le contrôle et effectue un second ferrage pour assuré la prise de l'hameçon dans cette grande gueule pavés de dents. Parti vers le milieu de la rivière, je le bride pas trop fort, juste assez pour le fatiguer. Il décide de revenir vers la berge là où un gros tronc est couché dans l'eau. Cette fois je dois le brider pour l'empêcher de passer dedans. Ce brochet est puissant et le courant lui donne l'avantage. Je serre le frein. Je parviens à faire passer le brochet au dessus du tronc. Il repart vers le milieu avec toujours autant de vigueur. Je serre une nouvelle fois le frein. Ce brochet à l'air inarétable, il reprend la direction de la berge, cette fois ce sont des racines qui sont le danger. Je dois de nouveau le forcer à changer de direction. Je resserre encore mon frein. La mini mag est cintré. Une fois encore j'arrive à lui faire changer de direction. Petit à petit la soie rentre dans le moulinet. Je n'ai toujours pas pu voir le poisson depuis son attaque. Nous sommes au milieu de la rivière, lui à l'aplomb du float. Je le pompe pour le faire monter. Ca n'a pas l'air de lui plaire et trouve l'énergie de me faire un rush qui me prendra quatre-cinq mètres de soie. Il s'immobilise après cet effort où j'en profite pour le faire monter en surface. Je le vois enfin arriver, je prépare mon épuisette, mais il me fonce dessus ce qui m'empêche de le mettre dans le filet. Il est de nouveau hors de porté de l'épuisette. Malgré sa puissance et sa détermination à vouloir se libérer, je le fait monter une seconde fois à ma porté. Cette fois-ci, la fatigue à eu raison de lui. J'explose de joie en criant, seul sur la rivière. Je rejoins la rive pour la mesure et les photos. Je prépare la toise et l'appareil photo pendant que le brochet récupère de ce combat dans le filet. La mesure annonce 108, quel poisson pour un test. Quelques photos pour immortaliser cette combattante avant de la rendre à son milieu.





A bientôt

Marc

lundi 21 mai 2018

Un brochet MONSTRUEUX

Beaucoup d'entre vous ont pu voir dans le magazine Pêche Mouche N°126, l'article de Jean-Baptiste Nurenberg sur le brochet que j'ai eu la chance de sortir en ce début de janvier.
Voici le récit complet de cette prise.


Les tempêtes se sont succédé depuis cet automne. Les pluies ont gonflées une très grande partie des rivières en France. La fin de saison se montrait compliquée pour la pêche en rivière.
Il y a les étangs et lacs qui eux sont praticable. Mais c'est en rivière que j'ai choisi d'aller tenter ma chance sur la traque des gros brochets. Tout pêcheur de spécimens sait que cette saison est difficile, les touches sont rares, mais c'est la période où l'on a grand espoir de toucher le graal.
C'est le 4 janvier dernier que je prends la route pour la première session de l'année. La rivière sort de sont lit. Par endroit elle fait plusieurs centaines de mètres de large. Dans ces conditions, les secteurs pêchables sont rares et très petits. Mais ils ont l'avantage d'avoir une forte concentration de poissons. Le vent qui souffle à 50 km/h avec des rafales atteignant les 70 km/h rend la pêche compliquée.
j'arrive sur le premier poste en début d'après midi. L'amortie à pêcher est du bon côté de la rivière puisque j'ai le vent dans le dos. Mes lancés sont court mais précis. Mon streamer tombe au plus près de la berge. Je le laisse descendre avant d'entamer une animation lente avec des pauses longues. Je peigne méticuleusement la zone. Après avoir bien poncé la zone sans aucune tape, je me dirige vers un autre amortie en me laissant porter pas le courant. L'autre zone est de l'autre coté de la rivière. Je dois donc pêcher face au vent. Il n'est pas facile de rester en place. Je ponce le secteur. Mon streamer évolue lentement pour tenter de séduire un gros brochet. Soudain c'est l'attaque. C'est lourd, très lourd. Il démarre en montant près de la surface, ce qui malgré l'eau trouble me laisse apperçevoir un reflet doré très large. Je n'ai aucun doute sur le fait que ce poisson passe la barre mythique du mètre. Le premier rush est violent, les changements de trajectoires sont rapides. Il revient sur moi pour me passer dessous, le gros diamètre de mon XLA me permet de garder le contact. Ce poisson est malin, et sait comment déjouer les pièges. Sa puissance me laisse penser que j'ai peut être un poisson de 90-100 cm. C'est cette tranche de taille qui sont général les plus combatif. Mais le brochet à vraiment l'air d'être lourd. Il prend la direction des branches. Je tente tant bien que mal de l'en empêcher en lui mettant une forte pression avec la canne. C'est gagné, il fait demi-tour. Le brochet commence à fatigué. Les rush sont moins puissant, mais il joue de son poids. Il est à l'aplomb de mon float tube. Je tente de le faire décoller du fond en faisant travailler la canne sur le talon. Il me reste un seul anneau hors de l'eau. Je commence à prendre le dessus. Les anneaux sortent de l'eau un à un. Le bdl est en vue. Je me saisie de l'épuisette pour la poser sur mes genoux. Je pompe une énième fois et une tête massive perce enfin la surface. L'eau trouble ne me permet pas d'estimer le poisson. Je fais glisser le brochet dans l'épuisette, mais au moment de la lever je vois qu'il ne rentre pas. L'aillant sous estimé, une trop grande partie se trouve en dehors et je ne parviens pas à le renter en entier. Je dois m'y reprendre pour le mettre au fond du filet. J'explose de joie. Le poisson est massif, mais à ce moment là, je suis loin d'imaginer ce que je viens de combattre. Un ami dois me rejoindre. Je l'appel pour savoir où il en est. Le hasard fait bien les choses. Il vient juste d'arriver.
Mesuré, pesé, photographié, et la belle retrouve sa liberté.
Sur le coup je ne réalisais pas. Il m'a fallut plusieurs jours d'ailleurs. Ce poisson j'en rêvais depuis tout gamin.
Vous savez quoi ? Maintenant que ce rêve est réalisé, j'ai un nouveau rêve. Passer la barre des 130 !! Un jour peut-être. En tout cas, c'est grace à ces rêves que l'on continue, malgré le temps passé, la difficulté, le nombre de capot que l'on ne compte pas. Il ne faut pas lâcher. Car ce brochet de 125 cm pour 16.560kg m'a fait oublier tous ces échecs, ces remises en question qui restaient souvent sans réponse. Mais surtout, la joie que m'a apportée ce poisson est indescriptible.











A bientôt


Marc

vendredi 11 mai 2018

Mangeuse de truite

A quelques jours de l'ouverture, je prends la route pour traquer le brochet sur une rivière de première catégorie. Son profil est plutôt celui d'une zone à barbeau, que celui de la truite. Puis il faut dire que les truites chez moi, sont à manches courtes.
Les niveaux d'eau sont encore haut. Le courant est fort, mais cela reste pêchable. L'eau est teintée. J'oppte pour un streamer noir. Je pêche seulement les brodures et les zones de calme. J'arrive à hauteur d'un bars mort. Je peigne les berges, chaque recoint, mais aucune action de la part des brochets. Je reprends ma descente en peignant une berge avec beaucoup de bois immergés, mais le courant à cet endroit est vraiment fort. J'ai beau palmer fort mais je n'arrive pas à maintenir le float tube sur place. J'arrive à l'entrée d'un petit bras. Je fais évoluer mon streamer à l'entrée de ce bras avant de lancé un peu plus loin. Mais en m'approchant de ce bras, je fais partir un poisson posté dans des racines. Je continue à descendre pour aboutir sur une petite arrivée d'eau, où l'eau qui s'y jette est cristaline. Je change de colori pour une imitation de perche. Après quelques lancés devant l'arrivée d'eau, je vois un gros brochet derrière mon streamer. Je laisse mon streamer sans bouger quelques seconde, puis je bascule la canne sur la droite pour faire changer mon streamer de direction. Le brochet prend le streamer mais le recrache si vite que je ferre dans le vide. Je le fais suivre une seconde fois au lancé suivant. Puis j'ai eu beau insister pendant plus de 5 minutes, mais rien n'y fait. Je décide de retourner là où j'ai fait partir le poisson avant de reprendre ma descente. Je fais un passage juste au dessus des racines, puis, un second de l'autre coté du bras. Je me prends dans une petite branche, où je m'en dégage facilement. Le streamer planant, moi pestant tête baissé de pas avoir piquer ce brochet. C'est alors que je ressens une tention dans le fil. Sans chercher à comprendre, je ferre comme il se doit. Cette fois-ci il est au bout ! Le premier rush est violent, le second aussi. J'arrive à le ramener vers moi, mais il ne s'avoue pas encore vaincu. Il part déterminer en direction d'un petit tas de branches. Je mets la pression sur lui pour le forcer à changer de direction. Il s'arrête à un bon mètre et secoue violement la tête en surface. Il repart là où je l'ai touché. Mais la fatique se fait sentir. Il est moins puissant et les rush plus court. J'arrive à l'approcher suffisament près de moi pour le mettre à l'epuisette. Il n'est pas complètement fatigué, puisqu'il se déchaine quelques secondes dans le filet, et me régurgite une truite. Le brochet est traput, son dos large. Un poisson en pleine forme, qui a quelques petites trace de la repro. Une petite mesure, 92 cm, quelques photos et je la regarde regagner son élément.


Avaler la tête la première... pas toujours vrai !

Le lendemain, je pars tenter un autre secteur au matin. Le float sur le dos, je traversse des prairies dans les marais, où les moustiques sont présent en une quantité impréssionnante. Je traverse un passage à gué d'un bras secondaire de la rivière, où se trouve un banc de nénuphare en aval de ce passage. Je garde mon float sur le dos, et je décide d'y faire quelques lancés avant de continuer mon chemin pour rejoindre le bras principal. Au deuxième lancé, un brochet attaque mon streamer sur l'arrière, je strippe deux-trois fois puis il revient à la charge mais il prend de nouveau sur l'arrière du streamer. Je relance deux fois avant qu'il ne remonte attaquer mon streamer. Mais cette fois-ci il l'a pris entièrement. Ce n'est pas un gros poisson, mais il est puissant. Bien m'a pris de faires quelques lancés sur ce band de nénuphare, car c'est le seul poisson que je vis sur les deux heures de pêche.






A bientôt

Marc

lundi 30 avril 2018

Séjour en Ardennes

Profitant d'une semaine en Belgique pour rendre visite à ma belle famille, j'ai pris mon materiel pour pêcher l'étang familiale.
Après un bon repas, ils me proposent de pêcher les brochets de leur étang. Je suis impresionné par la quantité de blancs et de carnassiers. L'eau est légerement teintée. Je décide alors de mettre un streamer noir. Très vite j'ai ma première tape. J'ai eu une dizaine d'attaques, mais les brochets recrachaient aussitôt, ou alors ils prenaient juste l'arrière du streamer. Impossible d'en sortir un. Après une demis heure à me la faire à l'envers, je lance au ras de la berge. Je strippe deux ou trois fois et je vois un gros brochet engloutir mon streamer. Je ferre et cette fois-ci je le tiens. Il secoue la tête violement puis part vers le milieu. Je parviens à prendre un peu de soie, mais il repart tout en puissance. Il change de direction pour me venir droit dessus, le gros diamètre de mon XLA me permet de gader le contact. Le brochet secoue la tête pour tenter d'expulser mon streamer. Je me saisis de l'epuisette et le mets au fond du filet.
Nonante six centimètres pour mon premier brochet belge




J'ai également profité d'être dans le coin pour passer une journée avec mon ami Stan. Au programme, pêche à la truite sur le territoire français. Au matin nous pêchons une petite rivière en nymphe au fil. Ce n'est pas une pêche que je pratique, mais je reussis tout de même à sortir une truite et deux ombrets. L'après-midi, nous changeons de rivière pour tenter notre chance en sèche. Yannick, un ami de Stan que je connais grace au forum, nous rejoint pour une petite heure de pêche. Les températures basses de ce début de saison ont du mal à mettre la vie aquatique en éveille. Quelques mouches commencent à dériver timidement. Un poisson se met à gober. Ils me laissent tenter ma chance. Le poisson monte sur ma sèche, mais je ferre bien trop tôt. Yannick doit retourner travailler tandis que Stan et moi reprenons la route pour pêcher un autre secteur. Dès notre arrivée, les insectes sont plus nombreux, et 3 poissons sont à table. Ca ne parait pas bien gros, mais je ne parviens pas à en faire monter un. Nous remontons la rivière par la berge, quand soudain je vois une belle fario de plus de 50 cm se diriger vers moi en scrutant le fond. Je me baisse et troc ma sèche contre une nymphe. La lumière est très faible, je décide de l'attaquer en arbalète. Malheureusement le vent empèche ma nymphe de dériver correctement. La belle continue son chemin et je finis par la perdre de vue. Qu'importe, un autre poisson est attablé sur les sèches non loin de là. Elle ne gobe pas tous les insectes qui passent à son niveau. A croire qu'elle séléctionnent minutieusement ses insects. Quand c'est comme ça, il est  compliqué de les duper. Après plusieurs minutes à lui présenter ma sèche, elle fini par la prendre. Je me retiens de ferrer juste le temps nécessaire. Elle est au bout. Elle prend la veine centrale, puis me descend dessus. Elle joue avec le courant, je la laisse se fatiguer un peu avant de la mettre au fond du filet.
Au soir nous retrouvons Yannick chez lui pour un petit apéro, où j'ai rencontré son fils qui m'a montré sa boite de streamer pour brochet. Vue la taille de ses streamers, les gros brochets de l'est n'ont qu'à bien se tenir. 


Une magnifique truite en pleine forme.






A bientôt


Marc

lundi 9 avril 2018




L'ouverture approchant, nombreux sont ceux qui montent les derniers streamers pour la nouvelle saison. Voici une fiche de montage simple mais efficace que les débutants pourront réaliser. J'ai choisi de le monter en noir, c'est un coloris que j'affectionne particulièrement. Mais libre à vous de changer la couleur ou de faire un bicolore. 


Recouvrez la hampe de glue, puis enrouler la soie de montage par dessus.


Mettez une goutte de glue sur l'arrière de la hampe et placez un peu de fibres que vous placez sur la glue, puis ligaturez. Pour consolider le tout je recouvre d'epoxy UV. 


Revenez avec votre soie sur l'avant. Comme précédement mettez un point de glue là où vous poserez les fibres. Cette fois prenez en plus. La quantité déterminera le volume de votre streamer. Laissez dépasser un peu les fibres.


Répétez comme précédement sur le dessus de l'hameçon. Ligaturez bien le tout et finissez à l'epoxy UV. Avant de retourner les fibres vers l'arrrière, taillez le surplu de façon à formé un légé dégradé. Cela permet d'apporter du volume. 


Retournez les fibres, puis maintenez les avec une pince à cheveux. Avant de placer les yeux badigonez les de glue puis collez ces derniers sur les fibres. 


Pour un meilleur maintient, je colle une partie des yeux avec l'epoxy UV


Pour finir, taillez votre streamer avec une lame de rasoir, jusqu'à obtenir la forme souhaité. 



Bon montage et à bientôt


Marc



jeudi 1 mars 2018



Voilà déjà plus d'une semaine que je suis rentré de mon voyage en Allemagne. Je n'ai pas été pêché depuis, et l'appel de la rivière commence à se faire ressentir. L'ambiance du milieu aquatique avec tout ce qui y vit me manque.
Assis près d'un feu, je me remémore avec nostalgie ce voyage entre potes. Je pense déjà à la prochaine sortie. Me voilà en train de rêver d'un gros brochet. Je caresse l'espoir d'avoir entre mes mains ce qui me fait tant rêver depuis des années. Qui sait, peut être pour la prochaine session !

Quand j'ai écris ces lignes, je n'avais aucune idée de ce que me réservait l'année 2018. Mais voilà que mon rêve me réveilla un 4 janvier par une secousse dans la canne. Je n'en dirais pas plus, pour le moment.



Rémi est le réalisateur et cameraman de ce projet. Il me propose de partir pêcher le brochet dans un milieu très différent d'où on a l'habitude de le croiser. Il faut dire que traquer Mr Esox parmi les méduses, ce n'est pas courant.


J'arrive en début d'après midi chez Rémi où je rencontre enfin le fameux dentiste tant redouté des poissons, je veux bien sur parler de Sylvain.


C'est avec une bière à la main que nous partons dans le potager de Rémy pour cueillir notre déjeuné.
Une fois avalé, nous prenons la route avec Sylvain pêcher quelques bass histoire de passer l'après midi. 



Le lendemain nous chargeons le 4x4 et c'est parti pour des heures et des heures à bouffer du bitume. 
Première halte chez Hervé, gérant de Savager's qui nous prête gracieusement des kayaks à pédales, et sa remorque. Nous chargeons les kayaks, puis vérifions que les feux fonctionnent bien. Mais comme pour chaque aventure, c'est toujours bien moins marrant quand touts se passe à merveille. Pas de feux. Après multiples réflexions, observations, démontages, remontages, la panne est trouvée et réparée.





Direction Panam et ses embouteillages où nous récupérons le quatrième et dernier aventurier du voyage, Adrien. Juste la place pour ses sacs, le 4x4 est plein à craquer. 



1 700km de routes, de discussions, de ronflements...nous arrivons enfin sur l'île de Rügen. Rémi nous a dégoté une maison au bord de la lagune. Le spot juste devant le logement donne vraiment envie. Après avoir baragouiné comme on pouvait avec le propriétaire de la maison, nous prenons possession des lieux. Nous balançons les sacs dans les chambres et partons d'un pas certain voir l'immense lagune bordé de roseaux. Avant de mettre les kayaks à l'eau, il faut faire les courses. Il faut bien se nourrir, et boire... Oui, boire ! Me regardez pas avec ces yeux là, je vous promets qu'il y avait un pack d'eau dans le caddie. Et bien sur le plus important, les permis !

Vue depuis l'étage du logement


Pour notre premier jour de pêche, les conditions sont idéales. Le vent souffle, il y a un peu de vague, mais les kayaks sont très stable. Les soies sortent des moulinets et les premiers faux lancés se font. Premier lancé et premier poisson pour moi. Ce n'est pas un gros, mais les couleurs sont vraiment magnifiques ! Nous enchaînons plusieurs poissons entre 60 et 70 cm. Adrien tient au bout de sa canne, un beau brochet. Je me précipite pour lui venir en aide avec mon épuisette. Voilà le premier beau brochet, un 90 cm bien gras !






Nous poursuivons notre dérive. Encore quelques poissons par ci par là. Au soir Adrien est de nouveau attelé à un gros brochet. Ça tire plus fort, serait-ce déjà le premier métré du séjour ?!
J’arrive de nouveau vers Adrien pour mettre à l'épuisette un magnifique poisson. Poisson à qui, il manque deux centimètres pour atteindre la barre mythique ! Voilà comment finir une belle journée.





Pour notre deuxième journée nous avons pris les services d'un guide. Il est toujours bon d'avoir recours à un guide quand on vient pour la première fois.
La pêche fut très dur. Sylvain nous sauve de la douille avec un brochet et une perche.


Un chevreuil, un renard, un faisant, un raton-laveur... finalement il à fallut que Rémy sorte son téléobjectif pour identifier ce chien viverrin.


Les jours sans vent, sont aussi des jours sans poisson. 




Rügen est une île située au nord de l'Allemagne. C'est un biotope très particulier. La mer Baltique est très peu salé, 10 pour mille,  c'est à dire 10 grammes de sel pour 1000L d'eau, alors que l'océan Atlantique que nous connaissons tous est à 34 pour mille. Hareng, truite de mer et saumon peuplent cette mer. Mais ce dont on ne s'attend pas c'est d'y retrouver des brochets. Sur l'île, les lagunes sont encore un peu moins salé, voir quasiment pas dans certaines anses alimentées par des sources. Les brochets vivent et se reproduisent dans les lagunes. A partir d'une certaine taille, les gros brochets migrent en mer pour ce nourrir de poisons gras et reviennent l'hiver pour la reproduction. Dans les lagunes, on retrouve aussi du gardon en très grandes quantités ainsi que de très grosses perches. Ce milieu n'est pas seulement très riches en poissons. Les oiseaux sont présents en très grand nombre. Surtout lors des haltes bienfaisantes lors du voyage des migrateurs. Cette île est un paradis pour le pêcheur et l’ornithologue.








Nous avons accédés aux spots depuis la maison. Les kayaks nous ont permi de nous déplacer sur des zones se trouvant à plusieurs kilomètres de la mise à l'eau. Un spot à retenu notre attention, il est ouvert sur la baltique. Le véhicule est de mise pour s'y rendre. L'avantage de se spot est qu'il n'est pas accessible depuis le bord sans une embarcation. C'est un grand banc de sable qui longe un chenal profond. Cette cassure est un hot spot pour les brochets qui arrivent de la Baltique et qui souhaite faire une hale, ainsi que se restaurer avant de continuer leur migration vers les zones de frayère dans la lagune.
Adrien à croisé un de ces grand brochet lors de sa halte. Je n'ai malheureusement pas pu assister au combat, je suis arrivé pour la séance photo. Mais Rémy été là pour filmer le combat. Le brochet est puissant, le combat interminable. Sylvain à mis le géant à l'épuisette. Une explosion de joie pour le groupe. Quand j'arrive, Adrien à le sourire jusqu’aux oreilles. Il me sort juste la tête du brochet, qui est, monstrueusement monstrueuse!!! Le 120 tant recherché serait il dans ses mains !!?? On ne sait pas, mais on y croient tous !



A la mesure il affiche seulement, si je puis dire, 114 centimètres. La tête hors normes de ce brochet nous à tous enduit en erreur. Les 120 ne sont pas là, mais qu'est-ce qu'on s'en fou ! C'est un poisson de dingue qui vient s'inscrire au nouveau record d'Adrien.
Nous reprenons la traque pour finir l'heure qui nous reste. Je parviens à faire deux brochets d'environs 80, dont le deuxième me casse la canne lors du combat.





Chaque jour nous faisons plusieurs brochets chacun, du moment que le vent est de la partie. Mais les gros ne sont pas coopératifs avec Sylvain et moi. Un soir nous prenons la décision de retourner une journée sur le haut fond où Adrien à fait son big pike.
Dès le premier lancé je fais suivre un brochet, je lance dans la direction qu'il a pris, quelques stripps et le voilà au bout, suivi par Sylvain qui nous sort un 91 bien gras.






Nous touchons quelques autres poissons, mais le vent est malheureusement tombé, ainsi que l'activité des brochets qui s'est complètement arrêtée.




Un Kraken XLA N°4 pour le brochet et un Kraken N°5  pour la perche de la marque Allen.


Adrien doit malheureusement nous quitter pour des raisons professionnelles.
Pour nous, le voyage va bientôt toucher à sa fin. Nous faisons le choix de pêcher des secteurs déjà fait pour finir ce séjour.
Bien entendu on choisi de retourner sur le spot où Adrien à fait son gros. Il faut dire que l'on n'y à pas touché de brochet en dessous des 80 cm. Les chances de toucher un gros son plus importantes que sur les quelques autres secteurs que nous connaissons. On touche deux-trois poissons chacun, mais nous les décrochons tous. Sylvain tient de nouveau un brochet et annonce une poutre. Une très grosse tête éclate la surface de l'eau à quelques mètres de lui, et fini malheureusement par se décroché. Sylvain vient de perde un brochet passant le mètre. On se concentre, un deuxième gros est peut être dans la zone. Quelques minutes plus tard, je prends une attaque. Je ferre aussitôt, et sens que c'est un gros. Le brochet se tortille en surface, mais se trouve trop loin pour correctement le voir. Je bride le poisson tout en mettant la soie dans le moulinet. J'arrive à réduire la distance qui nous sépare. Il est à moins de dix mètres de moi. Il secoue son énorme gueule en surface. C'est un vrai gros, c'est le métré que je suis venu chercher. Malheureusement ce poisson, comme les précédents, se décroche. Plusieurs heures se passent sans la moindre activité. Je touche deux poissons sur la dernière heure, sans pouvoir les ferrer.




Le lendemain nous décidons de retenter notre chance sur ce secteur, histoire de prendre notre revanche. Mais avant nous prenons la route pour acheter une batterie. La veille au soir quelques signe un peu inquiétant nous obliga à charger la batterie durant la nuit. Malheureusement, la voiture fait des sienne et tombe en panne. Nous ne sommes pas très loin de notre logement. Sylvain arrête la première voiture qui passe. Le conducteur, très sympa, nous appel un garagiste qui est arrivé moins de 30 minutes plus tard. Finalement ce n'est pas la batterie, et nous ne repartirons pas sans que la voiture passe au garage. Rémy et Sylvain partent avec le dépanneur, tandis que je rentre à pied au logement.
C'est seul que je prends le kayak pour une session, alors que mes deux compères vont passer une grosse journée galère. La pêche n'est pas bonne. Je fais suivre une grosse perche. Mais comme je suis seul, je n'ose pas partir trop loin avec ce vent qui souffle fort. La zone que je pêche devant la maison ne donne pas. Ce sera donc pour une prochaine fois.


Pour notre dernier jour, le vent est encore plus fort. Nous sommes en kayak et nous dérivons trop vite pour bien pêcher. Nous rentrons manger un bout, et nous passeront l'après midi en wadding sur une zone a peu près abrité. Les attaques s’enchaînent à un rythme hallucinant. De l'eau aux genoux, cela suffit pour pêcher dans un troupeau de brochet. La taille moyenne est de 70, mais c'est l'éclate. Les combats sont explosif, ils enchaînent les chandelles, et enfin le premier doublé. Cette après midi est complètement dingue. Plus de 20 brochets à nous deux et bien plus de raté.
La journée touche à sa fin. Nous rentrons pour la dernière fois à notre logement non sans une certaine émotion. La route va être longue. Mais les souvenirs nous feront passer le temps.




Je tiens à remercier Hervé de nous avoir prêté les kayaks. Ils nous ont été d'une très grande aide pour pêcher ces immenses milieux. La stabilité des kayaks est surprenante dans les vagues. 
Merci Rémy pour l'invitation à ce voyage.
Merci Adrien et Sylvain pour tous ces bons moments passés avec vous.
Je n'ai plus qu'une chose à dire. Quand est-ce qu'ont y retournent !!









A bientôt


Marc