Première partie

"Aaaahhh nous sommes enfin arrivés à la rivière ! Bon les gars, je propose que l'on marche encore jusqu'à ces montagnes et on établira le camp. D'ici 1 heure, 1 heure et demi on pourra pêcher !" 

 Je ne me souviens plus de celui qui avait dit ça... Mais deux heures plus tard, nous marchions encore et nous étions loin d'atteindre les montagnes.

Finalement, nous avions décidé de poser le camp plus tôt que prévu. L'envie de pêcher était bien trop forte !

Nous avions commencé à pêcher un radier en nymphe au fil qui nous avais rapporté quelques petites truites lenok.
Je changea de technique pour placer deux noyées en potence, et un petit streamer en pointe. Je descendais sur la fosse et commençais à peigner la cassure entre le radier et la fosse. Après quelques dérives, je vis un petit taimen de 70-75 cm prendre le streamer. Mais malheureusement le nœud céda au ferrage.

Le lendemain nous avions reprit le chemin en direction des montagnes.

 La rivière coulait aux pieds de ces dernières, ce qui offrait des postes plus profond, avec sans nul doute la chance de croiser quelques gros poissons.

J'observais la rivière. Quelques ombres gobaient en amont de cette immense pool, et ça sentait le gros taimen. J'hésitais. J'opta finalement  pour les ombres avant de tenter le taimen.

Je m'étais placé en bordure, le fond tombait à pique et remontait un peu avant le milieu de la rivière, créant une petite fosse devant moi. Un ombre gobait devant un rocher près du milieu de la rivière. Premier passage un peu court d'à peine un mètre, mais il n'était pas venu la chercher. Le deuxième passage, lui, était pile dans l'axe. L'ombre saisît ma sèche. Il se débattait dans le courant juste au dessus de la fosse. C'est alors que je vis un gros taimen sortir de la fosse pour se saisir de l'ombre. Je tirai sur l'ombre pour lui éviter de servir de repas. Malgré ça,  il avait eu le temps de légèrement croquer l'ombre. Les dents du taimen avait mis à mal cet ombre. Le taimen était là, à quelques mètres de moi, il ne bougeait pas. Il m'observait. Il inclina légèrement sur le côté, sans doute pour mieux m'observer avant de repartir tranquillement dans sa fosse. Croiser le regard d'un taimen d'au moins 1m20 fut un moment magique !

Je repris mes esprit, et saisi l'ombre qui ne bougeait plus. Tremblotant de tout mon être, je couru rejoindre les autres pour leurs raconter ce qu'il venait de m'arriver.   

Après le récit de mon aventure, je retourna chercher ce taimen avec mon autre canne monté d'un gros streamer. J'eu beau multiplier les passages, rien n'y fit !

Quelques belles truites lenok dont certaine prisent en sèche à vue.

Les jours passent avec chaque jour beaucoup de poissons.

Une violente tempête qui ne dura que quelques minutes.

Des dizaines et des dizaines d'ombres et de truites chaque jour. Mais pas encore de gros poisson ! Jusqu'au jour où... dans un fort courant profond, nous prîmes des lenoks passant allègrement le kilo. Enfin des beaux poissons puissant. Il y avait tellement de poissons que les doublé étaient régulier. 

La récompense la voilà. Une magnifique lenok de 59 cm avec une robe sublime.

Stan n'était pas en reste sur les belles lenoks. 

Le lendemain, je pêcha dans le même courant que la veille pour tenté de dénicher une autre grosse lenok. Surprise, une grosse lenok se montra sur ma sèche. C'était le même poisson que la veille !

Un magnifique lisse où gobent de belles lenoks.

En amont de ce lisse se trouvait un fort courant avec de bonnes vagues. Au soir avec Stan nous avons pêché ce courant. Il nous était impossible de voir nos sèches tellement la surface de l'eau était agité, mais nous avons fait un coup du soir mémorable. Les gobages était si violent que nous arrivons à les entendre, et ce n'est pas moins de 20 poissons chacun que nous avons sortie sur ce coup du soir de folie.

Les ombres sont rarement de belle taille. Mais ils ont une bouche et une dorsale surdimensionné. Il n'était pas rare de faire des ombres sur des imitation de sauterelle de 5-6 cm monté sur des hameçons de taille 2.

A bientôt


Marc

2016, encore une année écoulée. Maintenant place à 2017, mais avant cela je vous propose de revoir les poissons qui ont marqué l'année 2016.

Premier poisson et premier métré, rien de mieux pour commencer l'année. C'était en Janvier, la rivière était en crue. Accompagné d'un ami, nous étions sorti pêcher dans une zones abrité du courant. J'avais pris une légère tape sans avoir pu le ferrer et quelques mètres plus loin, une seconde tape. Et là, ce gros brochet de 1m05 s'est retrouvé pendu à mon streamer.  

En février, sur un étang privé, une sortie sandre c'est improvisé en une session bass. Les sandres ne répondaient pas présent. J'ai skippé mon leurre dans les branches, après quelques animation je vis un léger reflet blanc. J'attendis un peu et vis ma tresse ce décaler sur le coté. Je ferre doucement, je pensais à un petit bass ou une petite perche. Mais c'était bien plus lourd sur le ferrage ! Je parviens à extraire ce poisson qui accuse 50 cm, de quoi être refait avec le premier bass de l'année. 

Début mai, cela faisait plusieurs heures que je peignais les berges au streamer à la recherche d'un gros brochet. Une heure avant la nuit, un brochet métré coupa mon fils. Quelques dizaines de minutes plus tard,  un brochet de plus de 90 cm prit mon streamer. Il était inférable. Il ne me restais peu de temps. Je pris une petite tape inférable, sur le second passage je me fis bloquer net. Sur le coup j'avais pensé à une branche mais je ferra quand même. J'avais bien fait, c'est un beau brochet de 96 cm qui sauva ma journée.

Fin mai une sortie était organisé avec un ami. Mais durant la nuit de grosses averses avait fait monter la rivière. Au matin, alors qu'il tombait averse, mon pote m'appel pour me dire qu'il ne viendra pas. Je lui répondis qu'il n'annonçait pas de pluie pour l'après-midi et qu'on pouvait aller sur une autre rivière qui n'avait pas encore trop gonflé par ces pluies. Toutes les conditions étaient présentes pour faire un gros brochet. Je réussi à le convaincre. Après une petite heure de pêche je vis ce gros brochet de 102 cm engloutir violemment mon streamer.

Trois jours, c'est le nombre total passé à pêcher la truite cette année. Et que dire de ces trois jours ! Les truites étaient...comment dire... pas là ! Quelques rares poissons s'étaient montrés, et une belle fario de 56 cm... en trois jours.

Après avoir observé les sandres sur leurs nids durant le mois de mai. J'organisais avec un ami, une session à traquer du sandre. Alors que je m'approchais de la berge je vis une caudale partir. Carpe ou brochet ? Je n'eu pas le temps de bien voir. Le soir même, je repensais à cette caudale et je me dis qu'elle était bien trop clair pour être celle d'une carpe. Le lendemain, j'étais sur la berge, canne à mouche en main. C'est alors que je vis le propriétaire de cette caudale derrière mon streamer. C'était un gros brochet. Il s'arrêta à mes pieds, me lança un dernier regard et reparti. Une semaine plus tard, le temps était couvert avec quelques petites gouttes de pluie. Je me dit qu'il est temps d'aller le revoir. Je préparais mon float non loin de la zone. Pendant ce temps, je le vis en pleine chasse. Je le sentais bien, très bien même ! Je me plaça 20 mètres au dessus et je commença à peignier la berge. J'arrivais sur la zone de crime et soudain un gros brochet s'empara de mon streamer. 104 cm.

Quelques jours plus tard, je rejoins mon pote Rémy pour notre départ en Espagne. Petit tour sur un étang pour reprendre la traque du bass après leurs frai. Et voilà un bass de 50 pour se mettre en jambe.

Nous voilà en Espagne pour un tournage season. La pêche fut très dur, mais quelques beaux poissons furent sortis, dont ce bass de 55 cm.

Très peu de pêche durant l'été. C'est en septembre que je croise la route de ce gros bass de 51 dans très peu d'eau.

L'automne fut très compliqué, beaucoup de sorties sans même voir le moindre poisson. Je décrocha un gros brochet à la mouche estimé à 1m10. Je me rattrapa un peu avec ce beau brochet Hollandais de 90 cm.

Puis un second brochet lui aussi de 90 cm gras comme une loche.

A bientôt

Marc